C'est un cabinet vétérinaire de Bretagne, au coeur d'un bassin laitier, qui nous a alertés : le début de la campagne de vaccination FCO patine dans son secteur. Cette fois, ce ne sont pas les doses de vaccin qui manquent, mais les éleveurs laitiers qui traînent les pieds. « Nous organisons nos tournées, écrivons aux éleveurs puis demandons confirmation par téléphone. Problème : un éleveur sur deux refuse la date proposée et demande de reporter le rendez-vous ultérieurement. » Un vrai casse-tête pour ce vétérinaire qui a en ligne de mire la date butoir du 31 mars. Au-delà, la prise en charge de la vaccination par l'État sera close. Ce sera à l'éleveur de payer l'acte vaccinal. Rappelons au passage que cette vaccination n'est pas totalement gratuite. L'éleveur conserve à sa charge le prix de la vacation (deux AMV, soit 26 €) et les frais de déplacement du vétérinaire. Il a été demandé à ceux-ci d'associer, si possible, cette vaccination avec d'autres interventions sur l'élevage. Mais les éleveurs laitiers n'ont pas de prophylaxie obligatoire et les vétérinaires essaient d'organiser des tournées par secteur géographique. « La bonne période, c'est maintenant car il n'y a pas d'activité vectorielle. Si nous avons une fin d'hiver douce avec des sorties d'animaux précoces, la vaccination ne se fera pas dans les délais », assure un vétérinaire d'Ille-et-Vilaine. Ailleurs, dans l'est notamment, les choses semblent se passer plus sereinement. Il est vrai que beaucoup d'éleveurs ont connu les méfaits de la FCO et paraissent plus motivés pour cette vaccination gratuite.
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