En zone montagneuse, le climat change. Cette année, nous passons d’un extrême à l’autre. Après avoir été les pieds dans l’eau à l’automne (300 mm entre le 20 octobre et le 10 novembre) et en hiver (plus de 1 000 mm en quatre mois), nous avons eu 45 jours sans pluie au printemps. Depuis début juillet, le sec domine de nouveau. Heureusement, nous avons pu faire des stocks. L’augmentation des surfaces fourragères s’est révélée être la bonne option.
Après une première coupe d’herbe très satisfaisante, les secondes coupes de luzerne ont été bonnes. Dans les prairies naturelles, riches en trèfles, la récolte était de qualité, mais la quantité limitée (1 tMS/ha).
Malgré des semis à l’automne dans des conditions très pluvieuses, les méteils triticale-pois ont rendu 40 q/ha, ce qui est satisfaisant en bio. Avec le sorgho multicoupe cultivé pour la seconde année, nous avons commencé l’affouragement en vert. S’il ne pleut pas rapidement, la plante souffrira. Tout comme le maïs implanté sur 20 ha et semé désormais plus tardivement. Les graines non traitées doivent lever rapidement pour éviter d’être mangées par les corbeaux et les ravageurs.
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