Salarié depuis deux ans sur l’exploitation, Étienne est devenu associé du Gaec au 1er janvier. Il détient désormais 25 % des parts de l’entreprise, au même titre que chacun d’entre nous. En zone de montagne et en tant que hors cadre familial, Étienne a bénéficié d’une DJA élevée (+ de 50 000 €). Mais pour cela, nous avons dû remplir beaucoup de paperasses. La lourdeur des démarches administratives est impressionnante. Concernant le projet d’entreprise de Julien, notre fils installé il y a deux ans, nous en sommes déjà au troisième avenant ! Ce projet, qui sera vérifié dans deux ans et dans quatre ans, doit être très précis : chaque année, il faut prévoir ce qui va être acheté ou renouvelé. Mettre en place un suivi comptable sérieux et être accompagné par un conseiller de gestion, c’est indispensable. Cet accompagnement humain, pour lequel nous avions opté dans le cadre de ces installations, a été précieux. Amis de longue date, Étienne et Julien se sont connus au lycée agricole. Le facilitateur leur a fait prendre conscience que l’amitié évolue quand on devient associés. »
« Deux installations en deux ans »
Article réservé aux abonnés.
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
FCO : le Grand Ouest en première ligne
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?