Pour ajouter l’article à vos favoris identifiez-vous.
Un doute sur la présence d'antibiotiques dans le tank à lait ? L'entreprise belge Unisensor propose un test de détection réalisable en 10 minutes seulement à la ferme. Peu coûteux et fiable, le test vous évite un aller-retour au laboratoire.
« Nous avons développé un test pour la détection d'antibiotiques dans le lait. C'est un test rapide qui permet à l'agriculteur d'avoir un outil d'autocontrôle pour vérifier qu'il peut réintroduire son lait dans son circuit », explique Paul-Antoine Defour de l'entreprise Unisensor.
Grâce au test DipSensor, l'éleveur peut prélever un échantillon de lait à température ambiante s'il souhaite tester une vache en particulier (en cas de doute sur le délai d'attente correspondant à un traitement par exemple). Il peut aussi tester son lait de tank s'il pense avoir oublié d'écarter le lait d'une vache en traitement, ce qui peut arriver.
En pratique, c'est très simple : le kit se compose d'échantillons et de bandelettes (pour un coût compris entre 3 et 5 €/test selon la quantité commandée). Il suffit à l'éleveur de prélever un échantillon de lait et d'y tremper la bandelette pendant 10 minutes. Un test négatif affichera 4 lignes : la ligne contrôle validant le test et les 3 lignes correspond aux 3 antibiotiques recherchés (les bêta-lactamines, les tétracyclines et la céphalexine). En cas de présence d'antibiotiques dans l'échantillon, les traits correspondants aux antibiotiques présents disparaitront de la bandelette. « L'objectif est de donner un résultat fiable et aussi performant qu'un test de laboratoire en quelques minutes seulement », affirme le concepteur.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
« Nos vaches produisent en moyenne 16 200 kg de lait »
Angus, Charolais, Blanc Bleu : quelle race préférer pour le croisement laitier ?
Économie, travail, environnement : « S’installer en lait 100 % herbe, mon triplé gagnant »
Décapitalisation : profiter de l’hémorragie pour faire naître un élevage durable ?
« Je ne m’attendais pas à ce que mes vaches puissent faire du vêlage 2 ans »
Les systèmes robot de traite redeviennent plus compétitifs que les salles de traite
L’huile de palme est à manier avec précaution
Viande bovine : des prix au plus haut, mais qui pour élever les vaches demain ?
« Je vends mes broutards 20 à 25 centimes plus chers grâce aux marchés aux bestiaux »
Reprendre le contrôle sur les troupeaux à haut niveau cellulaire