 Pour la Fnpl, « l’enjeu est d’obtenir ce qui est juste pour les producteurs de lait ». (© Terre-net Média) |
La Fnpl, section spécialisée de la Fnsea, crée son propre
observatoire des marges et des prix pour justifier à l’avenir chacune de ses revendications. Autrement dit, si le marché n’est pas suffisamment porteur pour répercuter les coûts de production, elle s’appuiera sur
un nouvel indicateur de charges ainsi défini :
Prix du lait – Prix des aliments achetés
pour revendiquer des hausses de prix auprès des acheteurs. Et elle accompagnera ses demandes par une estimation des répercussions sur les prix des produits alimentaires payés par les consommateurs.
« Cet indicateur traduit, en euros par 1.000 litres, la légitime répercussion des coûts de production », précise ainsi un communiqué de la section spécialisée de la Fnsea. Elle souhaite dorénavant qu’il « se décline dans les contrats et qu’il devienne, à terme, un indicateur interprofessionnel ».
Faible incidence sur les prix payés par les consommateurs
« L’enjeu est d’obtenir ce qui est juste pour les producteurs de lait » tout en montrant la faible incidence des hausses demandées sur les prix des produits laitiers de grande consommation. C’est pourquoi chaque revendication de prix, assise sur cet indicateur, sera complétée par une estimation des augmentations des prix des produits laitiers. Elles ne dépasseront pas, dans tous les cas, quelques centimes, mais des centimes qui font le revenu des producteurs laitiers !
A titre d’exemple, l'augmentation du prix du lait de 30 €/1.000 litres revendiquée pour compenser les hausses des charges supplémentaires supportées sur l’année 2012, se traduirait selon la Fnpl « par une hausse de 2 cts d’euros pour le prix du litre de lait UHT, + 6 cts pour 200 g d’emmental râpé et + 1,3 ct pour les 4 pots de yaourts nature ».
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