 Pour la Fnpl, « l’enjeu est d’obtenir ce qui est juste pour les producteurs de lait ». (© Terre-net Média) |
La Fnpl, section spécialisée de la Fnsea, crée son propre
observatoire des marges et des prix pour justifier à l’avenir chacune de ses revendications. Autrement dit, si le marché n’est pas suffisamment porteur pour répercuter les coûts de production, elle s’appuiera sur
un nouvel indicateur de charges ainsi défini :
Prix du lait – Prix des aliments achetés
pour revendiquer des hausses de prix auprès des acheteurs. Et elle accompagnera ses demandes par une estimation des répercussions sur les prix des produits alimentaires payés par les consommateurs.
« Cet indicateur traduit, en euros par 1.000 litres, la légitime répercussion des coûts de production », précise ainsi un communiqué de la section spécialisée de la Fnsea. Elle souhaite dorénavant qu’il « se décline dans les contrats et qu’il devienne, à terme, un indicateur interprofessionnel ».
Faible incidence sur les prix payés par les consommateurs
« L’enjeu est d’obtenir ce qui est juste pour les producteurs de lait » tout en montrant la faible incidence des hausses demandées sur les prix des produits laitiers de grande consommation. C’est pourquoi chaque revendication de prix, assise sur cet indicateur, sera complétée par une estimation des augmentations des prix des produits laitiers. Elles ne dépasseront pas, dans tous les cas, quelques centimes, mais des centimes qui font le revenu des producteurs laitiers !
A titre d’exemple, l'augmentation du prix du lait de 30 €/1.000 litres revendiquée pour compenser les hausses des charges supplémentaires supportées sur l’année 2012, se traduirait selon la Fnpl « par une hausse de 2 cts d’euros pour le prix du litre de lait UHT, + 6 cts pour 200 g d’emmental râpé et + 1,3 ct pour les 4 pots de yaourts nature ».
Agrial et Eurial annoncent leur projet de création du 2e groupe laitier coopératif français
(Communiqué) Ce 18 janvier, Agrial et Eurial, deux groupes coopératifs majeurs, annoncent le projet de fusion de leurs activités laitières. « Cette fusion va permettre la constitution d’un grand pôle laitier à l’échelon national, situé dans le grand ouest, un des plus importants bassins de production européen.»
|
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Biométhane ou électrique, les alternatives au GNR à l’épreuve du terrain
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026