https://www.dailymotion.com/video/x91qodqAvril 2013 : Le lait en ébullition
Pourtant attendus sur la question du prix du lait, les ministres de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire n’auront assuré que le service minimum devant les acteurs de la filière. Et c’est dans ce contexte que la Fnsea opère sa grande mobilisation, en départements, pour défendre l’élevage.
En marge de la crise hexagonale sur le prix du lait, la filière essaie de rattraper son retard sur le marché mondial des poudres de lait.
Face aux critiques, les coopératives laitières signent une charte d’engagement envers leurs adhérents.
La difficile organisation de la production laitière à l’approche de la fin des quotas laitiers laisse perplexe certains syndicalistes suisses, comme Nicolas Bezençon.
Au congrès de la Confédération paysanne, Gérard Durand, porte-parole en charge de la filière laitière, prédit « une catastrophe » si rien n’est fait.
A trop jouer avec les nerfs des éleveurs, les distributeurs et transformateurs sont sommés par le médiateur des relations commerciales de procéder à une hausse de 25 €/1.000 l pour l’année 2013.
Mai 2013 : Difficile application des règles
Dans ce contexte, le Gouvernement présente son projet de loi sur la consommation, censé rééquilibrer les relations commerciales entre les distributeurs et leurs fournisseurs de l’agroalimentaire. Le projet semble satisfaire le syndicalisme majoritaire.
Reste que, suite au scandale de la viande de cheval, le président de la Fnb réclame un observatoire pour suivre les engagements pris par les acteurs de la filière viandes en matière de traçabilité.
Sur le front du prix du lait, et malgré l’intervention du médiateur, certains industriels ne sont pas prêts à opérer la hausse des charges des éleveurs sur les prix à la production. Pire, le prix du lait aura encore baissé en avril.
La filière ovine, en congrès à Biarritz, présente un nouveau mode de financement des exploitations agricoles.
Juin 2013 : La Pac réorientée en faveur de l’élevage
A Luxembourg et Bruxelles, le trilogue européen a décroché à l’arraché un accord sur la réforme de la Pac 2015-2020. Un accord qui réoriente les aides vers l’élevage et les jeunes. Mais pour la Fnsea, après son défilé pour défendre la cause de l’élevage, la surprime aux premiers hectares reste une fausse bonne idée. D’ailleurs, après calculs, les éleveurs laitiers sont les grands perdants de la réforme.
La Cour de justice européenne, elle, condamne la France pour sa gestion de la pollution des eaux par les nitrates. Cette décision présage un renforcement des contraintes réglementaires à l’encontre des agriculteurs installés en zone vulnérable.
Du côté des producteurs, les éleveurs de l’Apli et de l’Emb lancent Fairefrance, une démarche visant à commercialiser du lait « équitable ».
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