https://www.dailymotion.com/video/x91qnjk
Avec les trois volets que sont le verdissement, le découplage et la convergence des aides, la réforme de la Pac telle qu’elle se dessine, sera une pilule trop dure à avaler, selon Xavier Beulin, le président de la Fnsea. D'autant plus difficile que « la surprime aux 50 premiers hectares est une fausse bonne idée pour les éleveurs ».
Avec Henri Brichard, vice-président en charge de la Pac, le leader de la Fnsea a fait le point, mardi 11 juin 2013, sur les revendications de son syndicat, à 15 jours d’un Conseil européen "marathon" des ministres de l’Agriculture qui sera consacré à la Pac 2014-2020. Les 24 et 25 juin 2013, ces derniers se réuniront à Luxembourg pour tenter de trouver un accord avec la Commission et le Parlement.
Sur le plan budgétaire, Xavier Beulin appelle Stéphane Le Foll à consolider le premier pilier de la Pac en maintenant flexibles les 15 % qui pourraient être transférés au deuxième, mais aussi en ajoutant le milliard d'euros obtenu au titre du second pilier lors du Conseil des chefs d'Etats et de Gouvernement de janvier dernier, puisque les règlements communautaires le permettent.
Le président de la Fnsea demande surtout au ministre de l’Agriculture d’avoir une lecture globale de la réforme, entre le verdissement, le découplage et la convergence des aides. « Je veux éviter que ces trois volets de la réforme, traités individuellement comme c’est actuellement le cas, soient totalement indigestes pour nos exploitations », a-t-il expliqué.
Dans son argumentation, la Fnsea entend ne pas opposer les productions végétales aux filières animales. Et le syndicat veut faire comprendre au ministre que la réforme en négociation doit impacter le moins possible, à la baisse, les exploitations françaises, quelles que soient leurs productions.
Pour Xavier Beulin, « on pourrait viser une convergence partielle de 50 % en moyenne » d’ici 2020, « afin qu'entre une année n et la précédente, il n’y ait pas un différentiel de plus de 7 points, à la hausse comme à la baisse, à l'échelle des exploitations ». « La convergence doit être soutenable et proportionnée », a-t-il insisté. « De même que le verdissement doit, lui aussi, être proportionnel et non forfaitaire d'ici à 2020 »
Tendances saisonnières : l’hiver 2025-2026 sera-t-il pluvieux ou sec ?
Le salon AgriSima 2026 n’aura pas lieu !
Il intègre 5 % de pommes de terre dans son silo de maïs ensilage
Fermeture de l’export de bovins : « les acheteurs vont en profiter pour faire baisser les prix »
Récolte 2025 : « une situation particulièrement alarmante » pour les producteurs de maïs grain
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Avant même la ratification, les importations de viande du Mercosur bondissent
Sodiaal adapte son prix face à la dégradation des marchés
Six conseils pour se lancer dans l’ensilage de maïs épis