« Fin de la plaisanterie ! Les raisons invoquées pour justifier la stagnation, voire la baisse du prix de base du lait français comparée aux cours européens et mondiaux ne suffisent plus aux producteurs français », tempête André Lefranc président de l’association des producteurs de lait indépendants dans un communiqué.
« Si la véritable raison de cette situation vient du fait que certains distributeurs ne veulent pas appliquer les hausses nécessaires, l’Apli invite les industriels, privés et coopératives, à engager une grève collégiale des approvisionnements. »
« L’Apli s’engage à soutenir ce mouvement, mais aussi à sanctionner ceux qui n’y participeraient pas, avouant ainsi leurs ententes secrètes pour prospérer sur le dos des éleveurs, privilégiant les volumes au détriment de la rentabilité. »
Si une action dans ce sens n’était pas mise en place pour aboutir à des accords « gagnant-gagnant », « l’Apli, forte des révélations et preuves qu’elle possède concernant des accords de prix hors cadre interprofessionnel, solliciterait les organismes et institutions compétents pour engager les procédures visant à mettre un terme à ces ententes illicites. »
« L’Apli et ses adhérents ne sont pas dupes. Les arguments de 2009 pour ne pas payer le lait à sa juste valeur ne sont plus d’actualité. La situation que nous connaissons, comparée aux autres pays et dans un contexte laitier porteur, axée sur les arrangements illégaux, sur le dos des producteurs, constitue une véritable déclaration de guerre. A la différence de 2009, informée des tenants et des aboutissants, l’Apli a les armes, les vraies… »
Il intègre 5 % de pommes de terre dans son silo de maïs ensilage
Tendances saisonnières : l’hiver 2025-2026 sera-t-il pluvieux ou sec ?
Fermeture de l’export de bovins : « les acheteurs vont en profiter pour faire baisser les prix »
Récolte 2025 : « une situation particulièrement alarmante » pour les producteurs de maïs grain
Y a-t-il vraiment un plafond de verre pour le prix de la viande bovine ?
Le Grand Ouest met la main à la poche pour la recapitalisation bovine
Logettes ou aire paillée ? Comment sont logées les vaches laitières françaises
Après la Prim’Holstein, la Génétique Haute Performance débarque en Normande
Avant même la ratification, les importations de viande du Mercosur bondissent
Avec 1 % de marge nette, l’industrie laitière française « fragilisée »