 Les négoiciations sur les prix reprennent (© Terre-net Média)
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Fnb s’impatiente et se demande ce qu’attend le gouvernement pour faire appliquer l’accord volontaire du 3 mai dernier.
Dans un communiqué paru ce 29 juin, la section spécialisée « Bovins Viande » de la Fnsea annonce avoir trouvé dans le rapport sur les prix et les marges présenté le 27 juin les informations nécessaires pour justifier sa principale revendications à savoir : « l’impossibilité de répercuter sur le prix de vente, la hausse vertigineuse, en moins de deux ans, du coût de production moyen en élevage de 46 centimes d’euros par kg vif produit (environ 80 centimes d’euros par kg carcasse au stade entrée-abattoir), dont près des deux tiers pour le seul poste de l’alimentation animale ». Or le maillon de l’abattage-transformation « a lui apparemment pu répercuter la hausse de ses charges, maintenant de ce fait sa situation », ajoute le syndicat.
En n’ayant pas fourni plus d’information, la Fnb déplore « une nouvelle fois l’opacité entretenue par la grande distribution. Aucune donnée n’a été fournie pour la viande bovine. L’absence de transparence lui permet de masquer ses marges ».
Face à cette situation les éleveurs de bovins viande regrettent des pouvoirs publics ne fournissent toujours pas les réponses indispensables pour donner des perspectives aux éleveurs, et ne paraissent pas vouloir s’en donner les moyens à court terme.
« Ils attendent des parlementaires l’ouverture d’un débat sur les amendements indispensables pour corriger ces dysfonctionnements "à la française", liés essentiellement à la situation de monopole d’une poignée de centrales d’achats. »
Modef : « Paysans et consommateurs victimes de marges abusives »
« Dénoncées par le Modef depuis plus de 30 ans, lors d’actions dans les hyper et supermarchés ou à l’occasion d’opération "vérité des prix" à la Bastille à Paris tous les ans, les marges abusives sont à nouveau pointées du doigt. » « La chute des prix à la production (élevage et les fruits et légumes notamment) et leur absence de répercussion à la consommation sont tellement évidentes que le rapport Chalmin ne pouvait qu’en faire l’amer constat. » « A l’heure où l’agriculture se meurt, victime une fois de plus d’une absence de cohérence politique, force est de constater l’échec des relations imposées aux agriculteurs en matière de commercialisation (contractualisation obligatoire pour les producteurs laitiers et les producteurs de fruits et légumes, Lma) ».
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