Les prix à la production en progression de 2,1 % en août, tirés par les porcs et les gros bovins

Les prix à la production en progression de 2,1 % en août, tirés par les porcs et les gros bovins

En août, le prix des animaux est en hausse de même que les prix à la production.

 Prix de production des bovins et porcins depuis 2008
Les prix des produits animaux ont augmenté de 30 points sur trois ans.(© Insee)

En données corrigées des variations saisonnières, le prix des animaux augmente en août (+ 3,5 %), selon l’Insee. Sur ce même mois, les prix à la production ont crû de 2,1 %, avec des hausses importantes du maïs et du blé.

Le prix de la volaille répercute, en partie, l’augmentation du prix des aliments qu’elle consomme.

Le prix du porc augmente fortement. Cette hausse traduit une demande soutenue en regard d’une offre qui diminue : le manque de rentabilité de cette filière a fait progressivement décliner la production. Le prix des gros bovins continue de croître, affichant sur un an une hausse de près de 20 %, en raison d’une réduction progressive du cheptel. Par rapport à leur plus bas niveau en 2009, les prix sont supérieurs de 30 points. Mais comme l’ensemble des produits animaux, ils décrochent par rapport à l’évolution des prix des céréales. 

Prix du lait en recul sur un an

Tous produits confondus, les prix à la production sont supérieurs de 39 % à leur niveau de 2005. Mais les prix des produits animaux sont dorénavant supérieurs de 29 % contre 145 % pour les produits végétaux.

Le prix du lait s’est stabilisé à son niveau de juillet mais il a perdu 3,2 % sur un an. Les œufs affichent toujours des prix très élevés (supérieurs de 152 % à leur niveau de 2005) même s'ils sont en recul de 11,4 %.

Les prix des consommations intermédiaires s’accroissent sur un mois (+ 2,0 %) en raison essentiellement du renchérissement de l’énergie et des aliments pour animaux. Sur un an, les prix augmentent de 4,6 %, toujours du fait de ces deux éléments. Enfin, les prix des investissements sont globalement à la hausse. Sur un an, les prix des consommations intermédiaires sont supérieurs de 35 % par rapport à 2005.

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