 Lors du Salon de l'agriculture, Système U s'était dit prêt à payer le lait plus cher aux éleveurs mais à condition que les autres enseignes suivent. (© Terre-net Média) |
« Nous sommes évidemment en position de vouloir faire preuve de bonne volonté » mais «
ça suppose que les transformateurs nous donnent des garanties sur ce qu'ils reversent aux éleveurs », a insisté Michel Edouard Leclerc qui explique que son groupe n'achète pas le lait directement aux
éleveurs laitiers mais aux industriels qui ont transformé le lait.
Lors du Salon de l'agriculture, la semaine dernière, la Fnsea, les Jeunes agriculteurs et la Fédération nationale bovine (Fnb) avaient accusé Michel-Edouard Leclerc d'être le « Saigneur des filières agricoles ». En cause, selon eux, la « dictature des prix les plus bas imposée aux abatteurs et transformateurs » par la grande distribution et Leclerc en premier chef.
Lors de ce même salon, Système U s'était dit prêt à payer le lait plus cher aux éleveurs mais à condition que les autres enseignes suivent.
Les négociations commerciales annuelles entre fournisseurs et distributeurs, devant fixer les accords tarifaires pour l'année à venir, viennent de s'achever et « les premiers retours des entreprises agroalimentaires sont plus qu'alarmants », indique l'Association des industries alimentaires (Ania) qui dénonce des distributeurs « sans foi ni loi ».
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