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En 2011, Guillaume Aveline s'installe sur une exploitation céréalière de 80 ha, dont 30 ha en agriculture biologique. Il entame alors la conversion en bio pour le reste du parcellaire. À la recherche d'une diversification, il décide en 2017 de réintroduire l'élevage avec un troupeau bovin laitier. Il nous explique son parcours et la complémentarité de ses ateliers en vidéo.
En 2011, Guillaume Aveline s'installe seul sur une exploitation céréalière de 80 ha, dont 30 ha en agriculture biologique (AB), dans la commune de Mordelles (Ille-et-Vilaine). En même temps, il entame la conversion du reste de son parcellaire, à ce moment en rotation sur trois ans (blé, maïs et colza).
Étapes obligatoires pour son passage en bio : « allonger les rotations et trouver des débouchés pour les productions fourragères, comme je n'avais pas d'animaux sur l'exploitation », explique Guillaume Aveline. Il introduit notamment la luzerne, étant « à proximité d'une usine de déshydratation ». Il fonctionne avec une rotation en sept ans, comprenant les cultures de « luzerne (trois ans), blé panifiable, maïs et protéagineux ».
Pas très loin de chez lui, des voisins éleveurs réfléchissent en 2015 à arrêter leur production laitière. Désirant ne plus travailler seul et être au contact des animaux, Guillaume Aveline reprend avec eux l'élevage de 60 vaches Prim'holstein (360 000 l de lait), ainsi que 40 ha supplémentaires, qu'il convertit également en bio. Il doit alors consacrer une partie de son assolement aux pâtures et les fourrages produits (« maïs ensilage, méteils ou dérobés ») sont valorisés directement sur la ferme.
Aujourd'hui, l'agriculteur ne regrette pas son choix et constate une bonne complémentarité des deux ateliers : fertilisation, meilleure valorisation des prairies naturelles, création de valeur ajoutée.
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