 En 2010, 11.500 élevages détiennent plus de 100 porcs ou 20 truies. (© Terre-net Média) |
En 2010, la France métropolitaine compte 13.8 millions de porcs dont 1.1 million de truies, c’est 1 million de porcs de moins par rapport au précédent recensement de 2000. Cette diminution des effectifs se manifeste dans toutes les régions françaises excepté dans le Poitou-Charentes, la Champagne-Ardenne et l’Alsace.
22.300 exploitations élèvent des porcs, deux tiers de moins qu’il y a dix ans. Moins d’élevages, mais une taille moyenne des ateliers porcins plus importante. En effet, elle a été multipliée par 2,5, pour atteindre 620 porcs, de nombreux petits ateliers ont ainsi disparu. En 2010, 11.500 élevages détiennent ainsi plus de 100 porcs ou 20 truies.
En termes d’activité dominante, 50 % des élevages sont des naisseurs-engraisseurs ; 43 % des engraisseurs et 6 % des naisseurs, ce qui reste inchangé par rapport à 2000.
 (© Ssp - Agreste - Recensements agricoles 2000 et 2010.) |
Des chefs d’exploitation qui vieillissent
Les exploitations porcines de plus de 100 porcs ou 20 truies exploitent en moyenne 83 ha en 2010 dont 55 % en céréales et oléoprotéagineux (contre 66 ha en 2000). Dans ces grandes exploitations porcines, ce sont les formes sociétaires qui dominent : 70 % sont en société (dont 38 % en Earl et 21% en Gaec).
Enfin, l’âge moyen des éleveurs de porcs est de 48 ans en 2010, l'Agreste indique que « peu de jeunes sont entrés dans cette production ces dix dernières années ». 18 % du cheptel porcin est actuellement aux mains d’exploitants de plus de 55 ans contre 7 % en 2000.
Pour en savoir plus : Agreste Primeur
Le cours moyen du 11 avril 2013 est de 1.428 euro (baisse de 1,9 cent)
Nouvelle baisse significative du prix ce jeudi. Nous avons plusieurs explications à cette situation commune à tous les pays producteurs européens : le mauvais temps général sur toute l’Europe et des niveaux d’exportation vers les pays tiers très médiocres.
En tout état de cause, en ce qui concerne la France, il est grand temps que l’Etat prenne vraiment la mesure des difficultés de la filière porcine, sous peine de la voir disparaître à courte échéance ; cet Etat qui ne sait qu’imposer de nouvelles contraintes, sans protéger ses producteurs du dumping social et environnemental d’autres pays moins regardants.
Il est aussi grand temps que la distribution française tienne un peu plus compte de la production nationale dans ses choix d’approvisionnement. Le nationalisme économique devrait être une règle de base pour les distributeurs et l’Etat français dans ces moments difficiles.
Marché du porc breton
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