Pour ajouter l’article à vos favoris identifiez-vous.
Dans les rations à base d’ensilage de maïs avec des particules de taille conforme (1 cm), les vaches laitières mastiquent en moyenne 62 fois entre deux déglutitions. En dessous de cette moyenne, la production laitière et le taux butyreux décroissent.
Une ration pas assez fibreuse perturbe la rumination et peut induire de l’acidose ruminale ; à l’inverse une ration trop fibreuse limite l’ingestion et donc la production laitière. Mais compter le nombre de coups de mâchoire entre deux déglutitions est-il un bon indicateur de la fibrosité de la ration des vaches laitières ? C’est ce qu’ont cherché à déterminer les chercheurs d’InVivo* dans une étude publiée aux journées 3R 2013.
Cette étude porte sur 29 élevages laitiers ayant des rations à base d’ensilage de maïs. Ces rations sont classées en trois catégories selon la taille des particules de maïs :
Rations à fibres trop fines : particules < 0,5 cm
Rations conformes : 0,5 à 1 cm
Rations trop grossières : > 1 cm
Le nombre de mastications est compté sur 25 % du cheptel, environ deux heures après le repas du matin.
62 coups de mâchoire
Les notes moyennes de rumination des troupeaux s’échelonnent entre 44 et 68 coups de mâchoires entre deux déglutitions, avec une moyenne à 62.
Selon les chercheurs, il n’y a pas de corrélation marquée entre la note de rumination et la fibrosité chimique des rations (cellulose brute, Ndf). Mais une relation existe entre la note de rumination, la taille des particules de maïs, et la quantité totale de cellulose brute apportée par la ration, même si cette dernière corrélation est faible.
Résultat :
61,5 coups de mâchoire => maïs conforme
58,9 coups de mâchoire => maïs haché trop fin
Influence sur la matière grasse
Le nombre de coups de mâchoire est directement corrélé à la quantité de matière grasse exportée dans le lait et pour partie avec la quantité de lait produit. Autrement dit, plus le nombre de coups de mâchoire est élevé (> 62), plus la production laitière augmente et plus le taux butyreux (TB) est élevé.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?