A l’orée des villes, ils poussent comme des champignons. 2.594 drives agricoles se sont immiscés dans le paysage de la grande distribution française. Alliant rapidité d’achat, contact avec le producteur et qualité des produits, ils séduisent les consommateurs. Les agriculteurs l’ont bien compris et sont de plus en plus nombreux à se lancer dans ce nouveau mode de commercialisation. Exemples dans la rubrique Inflexion (pages 18-19) en Aveyron et en Seine-Maritime.
Si vous êtes producteur de broutards, tournez la page et vous pourrez lire un article sur l’exportation de ces animaux en Italie (rubrique En avant marge page 20). Malgré la concurrence des viandes importées, meilleur marché, plus de 80 % des broutards français continueront d’être exportés vers ce pays pendant les trois prochaines années. En effet, engraisser des jeunes bovins en Italie est de moins en moins rentable et pourrait l’être encore moins après 2015. Ce qui joue en faveur d’une relance de l’engraissement en France… pour que la valeur ajoutée n’échappe plus aux éleveurs !
Quelle place pour l’agriculture lors des municipales de 2014 ?
Grâce au Champ planet’terre (pages 16-17), partons à l’autre bout du monde, en Australie, où Cameron Small et son père Peter élèvent à cheval 5.000 moutons mérinos et 500 vaches angus. Dès les années 1970, Peter s’était orienté vers la production de bovins viande, en complément de celle de laine de Mérinos, pour rendre l’exploitation moins dépendante du marché lainier, très spéculatif. Et suite à la crise de la laine des années 1990, les éleveurs ont dû se diversifier à nouveau et se sont lancés, comme beaucoup de leurs collègues, dans la production de viande ovine. Malgré cela, depuis 10 ans, les grands pays producteurs d’ovins ne sont plus en mesure de répondre à la demande mondiale de viande en forte croissance. Une opportunité pour la France ?
Attention au dépaysement qu’a suscité ce voyage australien. Il ne faut pas perdre de vue le sujet majeur du mois de mars : les élections municipales. Quelle place sera réservée à l’agriculture ? Dans Impact (pages 12-13), Vanik Berberian, président de l’Association des maires ruraux de France, rappelle que dans les villages, l’agriculture reste l’une des chevilles ouvrières de l’action politique des maires. Il faut « changer de regard sur le monde rural », insiste-t-il. Jean-Pierre Dziadek, maire de Sercus, une commune rurale du Nord de la France, constate lui que même s’il y a de moins en moins de maires agriculteurs, les questions agricoles restent omniprésentes dans la gestion des affaires courantes de son village (lire sa tribune pages 14-15).
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