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Le fabricant de matériels Beiser Environnement a testé, en conditions d'élevage, ses nouvelles niches à veaux individuelles isolées. Les tests ont été effectués à des températures comprises entre - 15°C dans l’Aisne jusqu’à + 40°C dans le Tarn.
En partenariat avec un vétérinaire, des conseillers bâtiments de la Chambre d’agriculture et l’Institut de l’élevage, la société Beiser a voulu tester les performances thermiques de ses niches à veaux baptisées "Prestiges" en polyester et isolées par une mousse en polyuréthane.
Pour l’étude, des sondes de température et d’hygrométrie ont été placées à l’intérieur et à l’extérieur des niches individuelles témoins et des niches isolées. Et ce, dans quatre élevages aux conditions climatiques différentes : dans le Calvados, l’Aisne, le Tarn et l’Aveyron.
« D’après les conclusions de l’étude suite aux milliers de données collectées, l’isolation a un effet manifestement bénéfique », approuve Jacques Capdeville, expert en bâtiment à l’Institut de l’élevage. « On observe une diminution de l’écart de température et l’atténuation des variations, ainsi qu’un risque de condensation plus faible qu’en l’absence d’isolation. La ventilation hivernale est plutôt satisfaisante. La ventilation estivale est à améliorer dans les deux types de matériels, ce qui est en cours par la mise en place de cheminées d’aération sur les équipements 2015 afin de fournir un équipement le plus adapté possible. »
Sur caillebotis avec ou sans litière
Les veaux craignent davantage la chaleur et l'humidité que le froid. Dans cette étude, la santé des veaux n’a pas été enregistrée. « Je n’ai eu aucun problème sanitaire pendant la durée de l’expérimentation », témoigne Olivier Vallès, éleveur et vétérinaire dans le Tarn. « Les veaux ont eu l’air d’apprécier les niches et les prises de températures ont eu lieu dans des périodes avec de très grands froids et de fortes chaleurs.
A l’usage, ces niches s’avèrent pratiques, au niveau nettoyage et surveillance. Le confort des animaux ne le nécessitait peut être pas, mais j’ai préféré pailler par-dessus les caillebotis. Au départ, il n’y avait rien et les veaux semblaient apprécier être sur le caillebotis directement. Dans tous les cas, ce qui est indispensable, c’est de bien les nettoyer entre les lots et de les placer dos au vent dominant.
Dans certains élevages que je suis, j’ai constaté aussi que la sciure pouvait être un très bon sol absorbant, notamment pour les premiers jours de la vie du veau. Que l’on ajoute une litière ou non, le caillebotis permet un écoulement des jus et donc de ne pas créer de zones humides, très pathogènes dans les niches. »
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