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Les coopératives laitières Agrial, Eurial et Coralis ont signé au Space un partenariat avec le groupe Evolution pour un objectif commun : parvenir à sécuriser les approvisionnements en lait du grand Ouest après 2015, en quantité comme en qualité. La formation des éleveurs à la maîtrise du renouvellement de leur troupeau est l’un des piliers de ce partenariat.
Cliquez pour voir l'interview de Laurent Bouton sur la formation Ypsum d'Evolution
« Bien utilisés, la semence sexée, le génotypage des génisses et les outils de monitoring, permettent d’adapter la génétique du troupeau laitier aux objectifs de l’éleveur, voire aux demandes de son collecteur de lait », explique Laurent Bouton, responsable pédagogique des formations "Ypsum" chez Evolution.
Quelles génisses demain ?
« Nous avons l’intention d’attribuer 15 % de volume supplémentaire après la fin des quotas. Une politique de renouvellement des troupeaux adéquat devient donc nécessaire et cela dépasse le rôle des coopératives laitières », fait remarquer Pascal Lebrun, président de la branche lait d’Agrial. Sur environ 6.000 éleveurs laitiers adhérents d’Agrial, 80 % sont également adhérents de l’union de coopératives d’insémination Evolution. Coralis et ses 2.000 adhérents rejoindra prochainement Agrial. Et Eurial (4.500 producteurs de lait de vache et de chèvre) ne devrait pas tarder à suivre le mouvement des restructurations.
Ce partenariat est pour le moment principalement axé sur la formation à la gestion du renouvellement en fonction des objectifs de production et de sélection de chacun. Elle est effectuée par groupes d’une dizaine d’éleveurs durant deux jours et demi. Avec près de 1.500 éleveurs inscrits à la formation Ypsum cette année, Evolution espère atteindre 8.000 éleveurs d’ici quatre ans.
Dans un second temps, les coopératives s’intéresseront à l’externalisation de l’élevage des génisses pour mieux se concentrer sur le troupeau en production, à la recherche & développement afin d’adapter la génétique aux demandes des industriels, et enfin à trouver des alliances et valoriser leurs compétences à l’international.
Construire la filière du grand Ouest
« Jusqu’alors, il y avait encore très peu de lien entre les métiers de la génétique et ceux de la collecte de lait » rappelle Jean-Pierre Mourocq président d’Evolution. « Nous sommes l’une des plus grandes régions laitières du monde, c’est à nous de construire la filière du grand Ouest. »
« Nos entreprises sont les maillons complémentaires d’une seule chaîne de fabrication des produits laitiers, nous devons mettre en commun nos expertises au service de la compétitivité de nos éleveurs et en accord avec leur projet d’exploitation », complète Philippe Allanic, responsable amont chez Agrial.
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