L’institut de l’élevage ajoute deux caractères à l’indexation Iboval (indexation des bovins allaitants en ferme) relatifs à la vie productive des femelles. Ces index viennent parfaire l’appréciation des aptitudes maternelles des taureaux en ferme.
RIAPgef : Réussite à l’IA première des génisses en ferme
L’index RIAPgef valorise les données nationales de généalogies, d’inséminations animales (IA), de fins de gestation et de performances. Il traduit l’aptitude des génisses à être fécondées à la 1ère IA et à conduire leur gestation à son terme.
En effet, « l’absence d’information concernant les dates de saillies en monte naturelle, la relative faiblesse de l’utilisation de l’IA en races à viande et la proportion plus importante d’utilisation de l’IA sur génisses, ont conduit à retenir le caractère "réussite à l’IA 1ère des génisses" comme caractère d’intérêt », expliquent les généticiens de l’Institut de l’élevage dans la note Iboval n°68. Des études ont démontré la corrélation génétique entre les résultats obtenus sur génisses et ceux sur primipares (0,50). Si l’héritabilité de RIAPG (génisse) est égale à celle de RIAPP (primipare), leur niveau reste très faible (0,015), et cet index demeure l’un des moins précis.
Les taureaux de races charolaise, limousine, blonde d’Aquitaine, salers, aubrac, parthenaise et rouge des près sont concernés par cette évaluation s’ils ont au moins 35 filles vêlées prises en compte dans l’indexation et un CD pour RIAPgef au moins égal à 0,30. Les IA considérées sont toutes celles avec une fin de gestation possible et enregistrées depuis la campagne 2001 (à partir du 1er septembre). Cela porte sur environ 300 taureaux charolais publiés et actifs ainsi qu’une centaine de limousins et de blonds d’Aquitaine.
EFCAR : Efficacité de carrière
Complémentaire de l’index RIAPgef, l’index élémentaire EFCAR traduit l’aptitude des femelles à assurer leur fonction de reproduction dans les élevages tout au long de leur carrière. Le caractère retenu pour l’évaluation est le nombre de vêlages des femelles observées à 6,5 ans d’âge (78 mois).
En ce sens, EFCAR contribue à l’amélioration de la productivité numérique des troupeaux allaitants. Que ce soit pour les races à viande "spécialisées" ou "rustiques", EFCAR est un outil permettant de répondre à des objectifs de :
- régularité de reproduction en début de carrière reproductive des femelles, permettant de réduire leurs périodes improductives, et de mieux amortir leurs coûts d’élevage
- mais aussi d’aptitudes à se maintenir dans le troupeau par leur « rusticité » (adaptation, aplombs, résistance…)
« EFCAR offre une nouvelle information aux éleveurs pour améliorer la carrière de leurs femelles indépendamment de l’âge au premier vêlage et des conditions des vêlages suivants. Ce nouvel index est donc à utiliser notamment en association avec l’index Facilité de Naissance (IFAIS) », conseille la note Iboval n°69.
L’héritabilité calculée pour l’EFCAR a donné un résultat de faible niveau (0,04) et la précision est également faible (CD = 0,48). Cet index ne concernera pour le moment que les taureaux dans neuf races allaitantes, soit actuellement environ un millier de mâles en races charolaise et limousine.
Ensilage 2025 : Combien vaut un hectare de maïs sur pied ?
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026