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La coopérative laitière Laïta (Paysan breton), en quête de valeur ajoutée, va investir 80 millions d'euros sur deux ans dans les ingrédients laitiers secs et créer une centaine d'emplois directs, a annoncé sa direction mardi à Rennes.
Cet investissement, qui va entraîner la création de « 100 emplois directs », permettra principalement, à l'horizon 2017, la fabrication annuelle de 30.000 tonnes supplémentaires de poudres infantiles en boîte et de poudres de lait premium et de 7.500 tonnes de lactoserum déminéralisé.
Grâce à cet investissement, « Laïta va gagner environ 15 % de capacité supplémentaire de traitement du lait », a précisé Dominique Chargé. Il s'agit de rendre la coopérative « plus performante face à la volatilité des marchés », a-t-il expliqué.
Le principal investissement, une nouvelle tour de séchage de 30.000 tonnes, sera édifié sur le site de Créhen (Côtes d'Armor). Cette tour, prévue pour une durée de 30 ans en anticipant les normes alimentaires des prochaines décennies, sera associée à un atelier de mise en boîte pour lait infantile, a indiqué le directeur général de Laïta, Christian Couilleau.
Dans le cadre de ce projet, qui vise « une plus grande internationalisation », plusieurs autres sites de la coopérative bénéficieront d'investissements de moindre importance, notamment à Landerneau (Finistère), Ancenis (Loire-Atlantique) et Yffiniac (Côtes d'Armor), ont indiqué les deux responsables.
Une des dix premières coopératives laitières européennes, Laïta est née en 2009 du regroupement des activités laitières de trois coopératives: Even, Terrena et Triskalia. Elle emploie 2.400 salariés et a collecté en 2013 1,3 milliard de litres de lait (en progression de 11 % depuis sa création) auprès de 3.750 exploitations. Son chiffre d'affaires 2013 est de 1,2 milliard d'euros. La coopérative Laïta regroupe les marques Paysan Breton, Mamie Nova et Régilait.
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