
Le jeudi 23 juin 2011 à Paris, c'était un jour de « bonheur », selon Bruno Le Maire. Les ministres de l’Agriculture des vingt puissances économiques les plus riches de la planète ont adopté à l’unanimité le plan d’action sur la volatilité des prix alimentaires et sur l’agriculture. Il a été préparé et négocié pendant huit mois par le ministre français de l’Agriculture dans le cadre de la présidence française du G20.
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Voici le troisième plan d'action - Initiative de suivi satellitaire de l’agriculture mondiale
Nous décidons de lancer une initiative de suivi satellitaire de l’agriculture mondiale qui améliorera l’observation agricole mondiale via une utilisation accrue des outils de télédétection pour les prévisions de récolte et les prévisions météorologiques. Nous avons convenu des objectifs et des prochaines étapes de cette initiative proposée par le Groupe intergouvernemental sur l’observation de la terre (Group on Earth Observation - GEO) et plusieurs centres de recherche des pays du G20.
Cette initiative impliquera les représentants de différentes organisations et institutions souhaitant améliorer les capacités internationales d’observation, y compris les organisations faisant partie de la Communauté de pratique de suivi de l’agriculture de GEO (FAO,Organisation météorologique mondiale - OMM, etc.) créée en 2007.
Pour retrouver l’intégralité du plan d’action, cliquer sur : Plan d’action |
Cela sera possible en :
- Renforçant les systèmes de recueil de données agricoles nationaux, notamment grâce à un programme de formation mondial sur le géo-spatial pour former les participants du monde entier ;
- Mettant en place un dense réseau international d’organisations et de praticiens du suivi satellitaire et de recherche ;
- Créant un système opérationnel de suivi de la production agricole mondiale à partir de systèmes utilisant des observations satellitaire et in situ.
Cette initiative sera une contribution utile à AMIS via la fourniture de données prévisionnelles plus précises sur les cultures. Cette initiative sera coordonnée par le secrétariat de GEO hébergé par l’OMM à Genève. L’articulation avec AMIS sera assurée par un accord GEOFAO. Prochaines étapes :
- Un atelier international intitulé « Renforcer le suivi satellitaire de l’agriculture à l’échelle nationale et mondiale pour améliorer la transparence des marchés » sera organisé en septembre 2011.
- Sur cette base, les participants à l’initiative prendront les décisions suivantes :
- Définition d’un cadre, des missions, des règles et des ressources pour la création d’un réseau international d’organisations nationales et régionales de suivi de la production agricole.
- Définition de programmes internationaux pour appuyer les expériences et les activités de recherche en matière de suivi agricole mondial.
- Création d’une feuille de route pour la coordination internationale des agences spatiales dans la conception et la mise en oeuvre d’un système d’observation par satellite couvrant les besoins de suivi de production en agriculture et garantissant son fonctionnement sur le long terme. - Avant juin 2012, les rôles et responsabilités spécifiques des différents acteurs (GEO, FAO, OMM, agences spatiales et organisations nationales de suivi de l’agriculture) seront définis, une stratégie pour fournir les données satellites à ces acteurs sera élaborée et des contacts dédiés seront établis avec les agences de financement pour réunir et garantir les ressources pour une période de 6 ans. Les acteurs nationaux, régionaux et internationaux dans le domaine du suivi de l’agriculture seront impliqués dans la définition détaillée des objectifs du projet, du plan de travail et du calendrier.
Les pays du G20 seront invités à fournir, sous forme de contributions en nature via leurs agences spatiales, les données satellites nécessaires pour tous les pays impliqués.
Le budget pour cette phase préparatoire d’un an ne couvrira que les missions et les ateliers nécessaires à la définition de cette stratégie et pour garantir les six ans de budget. Les pays du G20 pourront appuyer cette phase préparatoire soit par des contributions directes au budget soit en finançant la participation de leurs experts et représentants nationaux, sur une base volontaire.
Pour retrouver l’intégralité du plan d’action, cliquer sur : Plan d’action |
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