"L'Allemagne vient de suspendre l'autorisation du MON810. Dans ce cas précis il faut s'inspirer du cas allemand", a déclaré M. Juppé au quotidien à propos des organismes génétiquement modifié. "On vient de découvrir que la secrétion de la toxine qui est censée tuée l'insecte qui attaque le maïs se passe dans des conditions qui ne sont pas exactement celles qu'on attendait", explique le ministre.
Comme il l'a fait à plusieurs reprises depuis son entrée en fonction la semaine dernière, Alain Juppé répète qu'il "ne faut pas bloquer la recherche (sur les OGM) notamment dans le domaine de la santé et de l'alimentation". "C'est un sujet difficile qui sera évidemment inscrit à l'ordre du jour du Grenelle de l'environnement", réunissant chercheurs et ONG à l'automne prochain, assure-t-il.
Les ONG ont réclamé tout au long de la campagne un moratoire sur les cultures OGM en plein champ, notamment sur cette variété MON810 de maïs produit par le géant américain agro-alimentaire Monsanto.
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