L’augmentation des volumes de lait distribués aux génisses jusqu’au sevrage est une tendance exprimée dans les publications techniques et scientifiques, mais pas encore sur le terrain, où la pratique de deux repas par jour de deux litres reste courante, de même que celle qui consiste à distribuer un seul repas par jour pour répondre à des contraintes de main-d’œuvre limitée.
Nutritionniste au contrôle laitier québécois, Débora Santschi préconise des plans d’allaitement prévoyant 10 litres de lait par jour et davantage, sans risques d’engraissement. L’objectif étant de maximiser les GMQ, en vue d’optimiser les performances de la future laitière, à condition de maîtriser l’hygiène de la nurserie, mais aussi de planifier un sevrage progressif, pour amener à la consommation de l’aliment solide.
Une première insémination plus précoce
L’avancée de l’âge de la mise à la reproduction doit aussi permettre de compenser le surcoût lié à la distribution de volumes de lait plus importants. C’est le pari réussi par Kévin Rémy, dans la Meuse, chez qui la mise en œuvre d’un plan d’allaitement à volonté au Dal, au cours du premier mois de vie, autorise une première insémination dès l’âge de 13 mois. À la station Inra de Méjusseaume (Ille-et-Vilaine), intensifier la croissance des retardataires permet de les mettre à la reproduction en même temps que les génisses nées deux à trois mois plus tôt. Plus à l’ouest, dans le Finistère, Jérôme Daniel mise non seulement sur la phase lactée, mais aussi sur une herbe de qualité via le pâturage tournant pour sécuriser à moindre coût la croissance de ses génisses bio.
PAR Jérôme Pezon et Claire Hue
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