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Ronan Guernion est éleveur laitier à Tonquédec (22). Après avoir repris l'exploitation familiale en 2008, il s'inspire d'un système herbager voisin pour bâtir le sien : il passe en tout herbe en groupant les vêlages. De cette manière, sa salle de traite reste fermée deux mois l'hiver et l'éleveur avoisine les 35 h/semaine tout en restant productif.
Cliquez sur l'image pour découvrir le témoignage vidéo de Ronan Guernion
Le Cedapa, association d'éleveurs en Côtes d'Armor (22) promouvant les systèmes herbagers, a débuté une web-série au sujet des vêlages groupés de printemps. Dans une première vidéo, Ronon Guernion nous fait découvrir son système.
Des vaches taries et une salle de traite fermée deux mois l'hiver
Éleveur laitier à Tonquédec, Ronan témoigne : « J'ai une vie, comme tout le monde. Je ne suis pas loin des 35 h/semaine annualisées, pour un éleveur c'est absolument fou ! » Seul sur son exploitation de 51 ha de prairies, 49 vaches laitières et 210 000 l de lait vendu, il a fait le choix de grouper ses vêlages en mars et avril.
« J'ai repris l'exploitation de mes parents en 2008. Je suis passé d'un système "classique" à un système tout herbe et vêlages groupés. Je voulais être totalement autonome. » Il décide de prendre ce virage à 360 degrés après avoir visité l'exploitation d'un éleveur déjà en route dans ce système : « J'ai pris plusieurs claques. En gros, il travaillait deux fois moins que moi en gagnant deux fois plus ! »
En groupant les vêlages, Ronan saisonnalise son travail : « En quelque sorte, plus la durée du jour augmente et plus la charge de travail augmente. Donc, quand le jour diminue (jusqu'à Noël environ), j'ai moins de travail. Je peux donc me libérer plus facilement entre juillet et fin février, tandis que c'est plus compliqué au printemps. »
1 heure de travail par jour pour distribuer le foin et c'est tout !
Interrogé en février, l'éleveur explique : « C'est la période la plus cool : toutes les vaches sont taries, je ne trais donc pas. La salle de traite reste fermée deux mois l'hiver. Je n'ai qu'à distribuer l'alimentation (du foin), et ça représente 1 h/jour. Je racle et repaille l'aire d'exercice tous les trois jours, ça me prend une matinée. »
« Je suis pleinement satisfait de mon système même s'il reste des choses à améliorer, comme la qualité des prairies mais j'y travaille. Mon exploitation est belle et bien durable du point de vue économique, sociale et environnemental. »
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