Les contrôles d'hygiène et sanitaire de la qualité des laits infantiles, de par leurs spécificités, relèvent d'une double tutelle, la Direction générale de l'alimentation (DGAL) du ministère de l'agriculture qui a autorité sur le secteur amont de l'agroalimentaire, et Bercy (DGCCRF) pour ce qui est des conditions de leur commercialisation et les questions de consommation.
Le ministre de l'économie Bruno Lemaire, également auditionné jeudi par la commission d'enquête parlementaire, a rappelé que la recherche de salmonelles dans le lait infantile ne relevait pas des compétences de la DGCCRF, car elle portait sur un produit relevant de la « biologie » et donc de la DGAL. « Je tiens à rappeler que la DGCCRF ne contrôle pas la nature même du produit en l'espèce, elle contrôle sa commercialisation et le respect des règles de commercialisation, alors que la DGAL identifie un problème sanitaire sur un lieu de production », a-t-il souligné.
Le 17 avril, lors de son audition devant la commission d'enquête, une représentante de la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations de Mayenne, avait, elle, révélé que les prélèvements faits par l'État de 2005 à 2017 dans l'usine Lactalis de Craon ne visaient pas à trouver des salmonelles.
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