« Le contrôle a été effectué hier et le dépassement est avéré (...), nous avons un nombre très supérieur au nombre normal » de vaches, a indiqué cette même source, précisant que l'exploitation s'exposait à des sanctions administratives avec des amendes et astreintes journalières. Des inspecteurs de la préfecture de la Somme ont procédé lundi à un contrôle de la ferme pour constater la mise en conformité ou non de cet établissement avec un arrêté préfectoral du 1er février 2013, qui l'autorise à exploiter 500 vaches. Un projet d'arrêté sera notifié « d'ici la fin de semaine » à l'exploitant de la ferme qui aura 15 jours pour émettre ses observations. Dès l'émission de l'arrêté, l'exploitation picarde s'exposera à des sanctions administratives, « à savoir une amende maximum de 15.000 euros et/ou une astreinte journalière maximum de 1.500 euros pour l'exploitation (quel que soit le nombre de vaches excédentaires) », avait indiqué la préfecture la semaine dernière.
« Ce ne sont pas des sanctions pénales mais des sanctions politiques », s'est indigné auprès de l'Afp Michel Welter, responsable de l'exploitation. S'il prévient qu'il prendra une décision quand il « aura le papier » de la préfecture, il estime toujours être dans son bon droit, affirmant que la préfecture avait autorisé à l'époque la construction de la ferme pour une capacité de 1.000 vaches. « L'agriculture française est aujourd'hui en danger, notamment en raison de ses lourdeurs administratives qui ont fait perdre à la France sa réactivité par rapport à ses voisins », dénonce-t-il encore.
Les exploitants de la ferme située à Drucat (Somme) ont été mis en demeure le 3 juillet après un contrôle inopiné demandé par la préfecture. Conduit le 9 juin, il avait révélé que le nombre de vaches, plafonné par arrêté préfectoral à 500 hors « suites », c'est-à-dire les veaux et génisses qu'elles mettent au monde, s'élevait en réalité à 794.
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