« Entre le 10 avril et aujourd'hui, le cheptel est effectivement passé de 500 à 794 laitières, mais nous contestons avoir commis une faute administrative », a déclaré M. Welter à l'Afp.
Des inspecteurs de la Direction départementale de protection des populations (Ddpp) venaient d'effectuer un contrôle sanitaire à la ferme géante située à Drucat, près d'Abbeville (Somme).
Après parution lundi d'un article de Reporterre, faisant état de 700 laitières, sur son site internet, «la préfète » Nicole Klein «a demandé à la Ddpp de faire un contrôle d'opportunité dans les meilleurs délais dans la ferme de Drucat », a expliqué la préfecture.
Selon l'arrêté préfectoral du 1er février 2013, la ferme peut exploiter 500 vaches, outre les «suites », c'est-à-dire les veaux et génisses qu'elles mettent au monde.
L'article de Reporterre était étayé par le témoignage d'un ancien employé de la ferme, ainsi que par les propos de Michel Ramery, l'investisseur à l'origine du projet controversé, reconnaissant qu'il pouvait y avoir 700 vaches.
Devant ce qu'elle estime être un aveu « sans scrupules » de M. Ramery, la Confédération paysanne a appelé mardi le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, à « fermer » l'élevage.
Selon M. Welter, s'il admet avoir « anticipé » sur la réponse à sa demande d'extension à 880 laitières déposée le 7 janvier 2015, la réglementation des regroupements de vaches laitières en cas de cessation d'activité d'un autre éleveur, lui permet de dépasser le seuil de 500.
Or, a-t-il dit, « Nous n'avons pas voulu transgresser quoi que ce soit. L'occasion s'est simplement présentée de récupérer un troupeau de 300 têtes, élevées dans les mêmes conditions que les nôtres ».
D'autre part, a-t-il affirmé, ce seuil de 500 n'avait été fixé que parce qu'à l'époque les capacités d'épandage des déchets et résidus de l'exploitation et du méthaniseur prévus étaient insuffisantes. « Ce n'est plus le cas », a-t-il souligné.
Comme annoncé par M. Le Foll, une enquête publique doit être diligentée « dans les semaines à venir » sur la demande d'extension, a par ailleurs souligné la préfecture.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Biométhane ou électrique, les alternatives au GNR à l’épreuve du terrain
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026