« Globalement, les systèmes allaitants vont être impactés à la baisse et les systèmes laitiers impactés à la hausse, et dans le même temps on a les systèmes qui étaient plutôt intensifs qui vont être impactés à la baisse, les extensifs plutôt à l’équilibre voire à la hausse. En global, on a les systèmes bovins viande, notamment d’engraissement, qui sont les plus impactés négativement ; les systèmes bovins lait intensifs ou bovins viande extensifs qui vont être légèrement impactés à la baisse, et puis les petits ruminants, notamment les petits ruminants laitiers, qui vont être à l’équilibre », résume Hélène Fuchey, du département Économie de l’Idele, qui a présenté les résultats de ces simulations le 16 novembre lors d’une journée de conférences, « La Pac dans tous ses États ».
Néanmoins, « la première chose qu’il faut avoir en tête, c’est qu’on a une forte diversité des impacts, avec des moyennes qui ne représentent pas forcément la réalité pour toutes les exploitations », précise-t-elle.
Retrouvez ci-dessous les explications d'Hélène Fuchey en vidéo :
17 % de baisse en moyenne sur le couplage allaitant
En ce qui concerne particulièrement l’élevage allaitant, on a une perte qui peut être très importante sur les aides, avec le couplage qui est fortement impacté, et peu d'effet du couplage végétal en compensation.
En moyenne on est à - 17 % de baisse en 2023 sur le couplage allaitant, avec également une baisse sur le premier pilier qui va être de - 2,5 à - 3,5 % en moyenne, avec une forte diversité. Certaines exploitations, notamment avec engraissement, vont avoir une perte plus importante sur le premier pilier avec la convergence.
Stabilité voire hausse pour l’élevage bovin laitier
Sur l’élevage bovin laitier, on a plutôt une stabilité au niveau des aides, avec pour le couplage un effet plus favorable, puisqu’il y a une redistribution entre les bovins lait et les bovins viande, qui sera notamment plus favorable en plaine, une zone qui bénéficiera également, dans une certaine mesure, du couplage végétal. On est plutôt à l’équilibre sur la montagne.
Par contre sur l’effet convergence, on a également des élevages bovins laitiers qui seront impactés à la baisse puisqu’ils avaient globalement des références un petit peu plus hautes, notamment les intensifs et les polyculteurs-éleveurs, mais l’impact est d’ampleur moindre.
Ensilage 2025 : Combien vaut un hectare de maïs sur pied ?
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026