En amont de sa visite à l’abattoir de Surgères (Charente-Maritime), le 5 juillet, le ministre de l’agriculture a communiqué sur le nouveau plan destiné à rénover les plus de 1 000 abattoirs français. Il se décline ainsi en trois volets. Le premier concerne l’investissement, prévu par le plan de relance, avec 115 millions d’euros soit des aides allant de 3 000 euros à 2 millions d’euros par projet. 123 ont déjà été sélectionnés, indique le ministère de l’agriculture, par exemple l’aide à l’abattoir mobile « le Bœuf éthique », l'installation d’une nouvelle chaîne d’abattage automatisée à l’abattoir de Meuzac (Haute-Vienne), le renforcement de la formation et la mise en place du contrôle vidéo à l’abattoir Charollais Viandes (Saône-et-Loire)… Les aides attribuées par projet sont en moyenne de 500 000 euros. 44 de ces projets incluent de la vidéosurveillance.
Renforcement des contrôles et des sanctions
À partir de septembre, de nouveaux contrôles seront lancés en plus des contrôles existants, précise aussi le ministère de l’agriculture, qui précise qu’il s’agira de « contrôler un point particulier - par exemple l’acheminement des animaux - sur l’ensemble des abattoirs simultanément et de manière inopinée, avec relevé exhaustif des éventuelles non-conformités et mise en place de mesures correctives adaptés et harmonisés ».
Le plan instaure également la création d’une force nationale d’inspection des abattoirs, la Fina, constituée de six agents prêts à intervenir n’importe où sur le territoire, à la demande du préfet ou de la Direction générale de l’alimentation (DGAL).
Enfin, le ministre va envoyer cette semaine un courrier à tous les préfets « pour rappeler les principes de protection animale en abattoir et leur demander d’agir avec fermeté lorsque la situation l’impose ».
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