Elvea France met en place une filière de broutards vaccinés « B2E » pour la filière engraissement française et export.
Elvea France, association qui regroupe 18 000 éleveurs aux travers des différentes organisations de producteurs non commerciales (ONPC), travaille depuis quelques années à l’élaboration de la filière Broutards d’Excellence vaccinés appelée B2E. Cette démarche propose des animaux garantis sanitairement pour le marché français et l’export, avec la mise en place de protocoles de vaccinations et de déparasitages au sein des élevages naisseurs. Le protocole sanitaire cible principalement les maladies pulmonaires et les infections parasitaires tout en prenant en compte les aspects de bâtiments et de conduite d’élevage.
« Aujourd’hui, d’un côté, les naisseurs font face à une baisse record du prix sur le broutard. Et de l’autre côté, les engraisseurs perdent entre 12 à 26 % de leur revenu à cause des maladies pulmonaires, du fait de la mortalité et des traitements antibiotiques utilisés. Le B2E vise à apporter une solution à ces acteurs », insiste Philippe Auger, éleveur naisseur. En s’engageant dans le protocole B2E, il valorise mieux ses broutards et perçoit une plus-value incitative. L’engraisseur achetant des broutards B2E investit dans une démarche qui lui permet d’avoir des broutards potentiellement en bonne santé prêts à être engraissés.
Cette filière est une réponse sanitaire à l’élevage qui s’inscrit dans les objectifs de diminution des usages des antibiotiques mis en avant par le gouvernement dans le Plan Ecoantibio 2017. Elle répond également à l’objectif d’amélioration de la compétitivité des filières du marché du maigre et d’engraissement en France.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026
L’agriculture biologique, marginalisée d’ici 2040 ?