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La traite est régulièrement pointée du doigts concernant les troubles musculo-squelettiques des éleveurs. Dans le cadre du projet Ergotraite, Jean-Louis Poulet (Idele) s'est intéressé de près aux positionnements des trayons et leur impact sur le confort de traite.
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Le projet Ergotraite, mené par l'Institut de l'élevage, vise à identifier les leviers d'optimisation de la traite (de façon fonctionnelle et ergonomique). Sur le volet "confort de traite", le positionnement des mamelles a été analysé car il a un impact sur le confort du trayeur. « On a fait des mesures en élevages sur les hauteurs et les distances d'atteinte des trayons en salles de traite », explique Jean-Louis Poulet, responsable de projets traite à l'Idele.
Des trayons trop hauts ou trop loin
« Ce qu'il en ressort, c'est qu'on a souvent des trayons trop hauts (jusqu'à 1m87 dans certains cas, ce qui est bien trop élevé même pour des trayeurs plutôt grands). Les trayons sont aussi souvent trop loin (jusqu'à 80 cm de distance entre la rive du quai et le trayon), ce qui oblige l'éleveur à allonger le bras au maximum. »
Pour l'expert, il y a des points à revoir dans la conception des salles de traite : « Le premier élément à prendre en compte est la hauteur plancher-mamelle, notamment dans le calcul de hauteur de quai. L'idéal étant de recourir à des planchers de fosse mobiles qui s'adaptent à la taille du trayeur (mais qui posent problème dans les cas où deux personnes réalisent la traite en même temps). »
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