« Nous avons acté que nous allons nommer cette démarche Origine-Info, l'objectif étant de délivrer une information neutre et objective sur l'origine des produits alimentaires », a indiqué la ministre déléguée en charge des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation Olivia Grégoire lors d'un point-presse téléphonique.
La démarche se distingue là du Nutri-score, dans la mesure où « les apports nutritionnels sont classés de manière scientifique », ce qui n'est « pas du tout transposable aux origines, surtout si vous avez vocation à la porter au niveau européen », a indiqué Olivia Grégoire.
Cette prise de parole faisait suite à une réunion avec des représentants de la grande distribution, des agro-industriels et des associations de défense des consommateurs au sujet de la transparence sur l'origine des ingrédients des produits alimentaires transformés, mercredi à Bercy. Les services de la Répression des fraudes (DGCCRF) étaient également représentés.
Olivia Grégoire s'est réjouie d'y avoir constaté « un accueil unanimement favorable de la part des acteurs présents », pour ce qui sera une démarche uniquement volontaire afin de rester dans le cadre du droit européen.
« Entre maintenant et le 1er mai, nous allons nous atteler à enrichir des propositions de cahier des charges » pour déterminer le degré de précision de l'information sur la provenance des produits entrant dans la recette, ou encore l'endroit où cette information sera consultable, sur l'emballage ou en ligne.
Les professionnels réaliseront en outre une pré-sélection du logo permettant de signaler ces informations, qui sera ensuite soumise aux consommateurs, a précisé Olivia Grégoire.
Dans le contexte de la crise du secteur agricole, des exploitants agricoles français s'étaient rendus dans des supermarchés pour protester contre certains produits d'origine étrangère.
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