« Notre stratégie, c'est vraiment la reconquête des produits pour le marché français. À partir du moment où on nous a dit "une solution pour le marché français est peut-être possible", là, effectivement, on a pu construire une offre en une dizaine de jours », a expliqué Denis Lambert, le PDG de LDC, à l'issue d'un Comité central d'entreprise (CCE) au siège du groupe Doux, à Châteaulin. La demande de placement en liquidation judiciaire du groupe Doux sera présentée et examinée mardi soir devant le tribunal de commerce de Rennes. La décision du tribunal est attendue mercredi matin. Le tribunal devra ensuite choisir, dans les semaines qui viennent, entre l'offre de LDC (allié avec le groupe saoudien Al-Munajem, premier client de Doux, et la coopérative Terrena, propriétaire du volailler breton) et l'offre concurrente de l'ukrainien MHP.
« Notre proposition, c'est justement, avec les salariés qui feront le choix de venir chez LDC, de passer du temps à les former, à leur apprendre ce nouveau métier qui est un métier de la découpe plutôt que de la pièce entière, du poulet entier, qui est aujourd'hui le métier du groupe Doux historique », a précisé Denis Lambert. « Les inquiétudes aujourd'hui, c'est de rentrer dans les offres, vraiment une analyse approfondie des offres pour voir l'impact que ça va avoir sur le volet social et les conditions, parce qu'il y a quand même des salariés qui vont se voir mutés », a considéré de son côté, Nadine Hourmant, déléguée syndicale FO. « Il ne faut pas oublier l'accompagnement des salariés pour qui il n'y aura pas d'offre de reprise, notamment pour une partie du siège de Châteaulin, et le site de Chantonnay (Vendée) qui va réclamer notre grande attention », a ajouté la responsable syndicale. Le groupe LDC se propose de reprendre chez Doux le site de produits élaborés de Quimper et l'ensemble de ses 168 salariés, ainsi que le site industriel de Châteaulin et 111 de ses salariés, avec la construction d'un nouvel outil d'abattage-découpe consacré au marché de la PAI (Produits alimentaires industriels) qui entrera en service dans deux ans.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?