Confronté à une demande de transparence et de naturalité des consommateurs, Danone France va investir cette année une journée de son chiffre d'affaires en septembre, « soit environ 5 millions d'euros pour accompagner le changement du modèle agricole » des agriculteurs qui travaillent en France pour le groupe, a assuré François Eyraud. Danone « travaillera avec des ONG et partenaires techniques pour définir un cahier des charges clair de "l'agriculture régénératrice" ». Parallèlement, le groupe travaille déjà avec 35 éleveurs partenaires en lait biologique et a l'ambition de travailler d'ici 2022 avec 100 éleveurs bio additionnels.
Parmi les marques qui lancent une gamme bio dès 2018, Blédina, spécialisé dans l'alimentation infantile, s'engage à ce que d'ici 2020, « 80 % des ingrédients de cette gamme bio soient issus de cultures françaises », a indiqué son directeur général, Markus Sandmayr. Cela implique d'accompagner la conversion d'une centaine d'agriculteurs d'ici 2020, contre 10 aujourd'hui. À cette date, Blédina espère représenter 30 % de parts de marché sur le segment de l'alimentation infantile bio. Pour cela, Danone propose un accompagnement technique (diagnostic, formations notamment en partenariat avec la Fédération nationale de l'agriculture biologique) mais aussi financier (pour aider à couvrir les risques). Le groupe propose également des contrats de long terme pour sécuriser les débouchés. En 2018, le bio représentera 4 % des volumes des produits frais Danone en France via sa marque bio Les 2 Vaches. Danone a l'ambition de porter ses ventes bio à 15 % de ses ventes de produits laitiers frais en 2022.
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