« Souhaités par le gouvernement notamment dans le cadre du plan de soutien à l'élevage française », les contrôles de la DGCCRF se sont intensifiés cette année et ont concerné 2.474 établissements (boucheries, grandes et moyennes surfaces, grossistes, ateliers de découpe, vente directe par les éleveurs), indique la secrétaire d'Etat dans un communiqué.
Dans ce cadre, un taux d'anomalie de 28 % a été détecté, même si « les pratiques frauduleuses donnant lieu à des suites pénales n'ont été identifiées que dans 3 % des cas ». Selon le communiqué, les écarts ont été corrigés, mais la DGCCRF poursuivra sa « stricte vigilance en 2016 ».
L'étiquetage de l'origine de la viande est obligatoire pour les morceaux de viande entier, mais pas pour la viande utilisée dans les produits transformés. Martine Pinville souligne, dans le communiqué, « l'importance de l'étiquetage et de la traçabilité des viandes pour une information loyale des consommateurs. (...) Elle est également essentielle pour les éleveurs et leur permet de valoriser la production nationale ».
Elle rappelle au passage aussi qu'un projet de décret portant l'obligation d'étiquetage de l'origine des viandes et du lait dans les produits transformés a été transmis à la Commission européenne par le ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll.
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