U n sondage réalisé sur Web-agri met en évidence une grande disparité des pratiques entre les éleveurs. Du 06 au 13 février, 670 lecteurs répondaient à la question : « Éleveurs en aire paillée, à quelle fréquence curez-vous vos bâtiments ? ». Les réponses sont très dispersées : seuls 18,2 % curent toutes les semaines, 20,6 % toutes les deux à trois semaines, 24,2 % tous les mois, 24,2 % tous les deux mois et 12,8 % moins fréquemment. Ces chiffres montrent bien que la fréquence de curage s'adapte aux conditions propres de chaque élevage : chargement du bâtiment, ventilation, qualité de la paille, écoulement des jus, etc.
Vaches laitières : attention aux mammites !
Un geste simple pour éviter les mammites : s'équiper d'un thermomètre pour vérifier régulièrement la température de la litière et curer dès que nécessaire. En effet, d'après le contrôle laitier Fidocl conseil élevage : « Les streptocoques et les coliformes se développent à des températures de préférence entre 37 et 40° . Pour limiter cette multiplication, la température de la litière doit être maintenue en surface à moins de 30°C. L’objectif est d’accumuler le plus longtemps possible une litière avec des températures à 10 cm de profondeur inférieures à 40°C. »
Après le curage, le GIE élevage des Pays de la Loire préconise de fortement pailler : « Il est nécessaire de pailler abondamment pour reconstituer un matelas suffisant (utiliser au moins le double de la quantité de paille habituelle). C’est une période à risque pour les mammites cliniques. C’est pourquoi, il faut éviter de curer lorsque les vaches sont les plus sensibles aux nouvelles infections, au moment du vêlage, par exemple. »
Des alternatives pour réduire l'utilisation de paille
La majorité des bovins allaitants français sont logés en aire paillée intégrale. L'institut de l'élevage s'est alors intéressé en 2013 à d'autres systèmes afin de réduire l'utilisation de paille dans les bâtiments. On peut en effet changer de mode de logement en intégrant par exemple une aire d'exercice bétonnée ou se tourner vers les logettes ou encore changer totalement de matériaux de litière (sciures, plaquettes et bois déchiqueté, copeaux).
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