« Je vous confirme que je suis consommateur », a dit le président en dégustant un filet de rumsteak sur le stand Interbev du salon de l'agriculture, entouré de membres des professions de la viande, fatigués par des mois de polémiques anti-viande lancées par des groupes vegans ou anti-élevage. Mais « le message » flexitarien véhiculé par l'interprofession cette année au salon, « est intelligent à tous égards », a ajouté le président, en saluant cette initiative de communication. D'ordinaire, le stand Interbev, dans les différents salons de l'élevage ou de l'agriculture, est drapé de rouge. La couleur sang, à la gloire de la viande. Cette année, il est inondé de vert printemps et d'arcs en ciel vantant la « planète flexi ». Les flexitariens se définissent comme mangeant de la viande de façon raisonnable et raisonnée en choisissant des produits de qualité issus d'une production durable et responsable.
Les professionnels de la viande ont expliqué dans un communiqué de presse avant le salon que leur conviction profonde était que les consommateurs devaient manger « la juste quantité d'une viande de qualité » afin d'avoir un « impact positif sur le terroir et sur la santé ». Ce qui n'a pas empêché le président de se lancer dans une ode à la viande et à la prairie, pour tenter de réconcilier éleveurs et défenseurs de l'environnement. « Les deux viandes que j'ai goûtées étaient délicieuses, mais il n'y a pas un modèle contre l'autre. Ce qui est important, c'est de valoriser tout ce qui est produit et fait en France, valorisé et découpé sur nos territoires, qui permet de créer de l'emploi, de la valeur et de répondre au défi d'une alimentation saine et traçable, et de lutter contre le réchauffement climatique d'une manière intelligente » a-t-il dit. À des éleveurs qui lui demandaient s'il trouvait normal qu'on institue un « lundi sans viande » ou le « vendredi sans poisson », il a répondu en souriant qu'il n'était « pas pratiquant ».
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