Pour le responsable communiste en visite au Salon de l'agriculture, cette distinction est importante, « même si on sent l'inquiétude très forte du monde agricole » a-t-il indiqué à l'Afp à l'issue de sa tournée sur les stands des organisation syndicales.
« Ceux que j'ai rencontrés témoignent qu'une partie du monde agricole ressent un sentiment d'abandon et d'incompréhension », estime-t-il.
Ces inquiétudes tiennent selon lui au faible niveau de rémunération des produits, à la fin prochaine des quotas laitiers , à la mise en œuvre de la nouvelle Politique agricole commune (Pac) « qui risque d'exclure une partie des petits exploitants », et aux négociations « avec la grande distribution qui écrase les prix ».
Il entend d'ailleurs sur ce dernier point « interpeller le gouvernement afin qu'il fasse respecter la loi Hamon » sur les relations commerciales avec les producteurs.
Ces facteurs font que les agriculteurs sont exposés à une forme de précarité « avec des conditions de viabilité difficiles, un seuil de revenus à la limite du vivable et aucune visibilité pour l'avenir ».
« En même temps, on sent que le monde agricole reste sur des convictions très fortes, avec l'envie de renouveler ses pratiques et d'innover ».
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