CONTRE : « IL EST IMPOSSIBLE DE L'ÉRADIQUER »

Paul Polis, vétérinaire homéopathe dans les Alpes-de-Haute-Provence
Paul Polis, vétérinaire homéopathe dans les Alpes-de-Haute-Provence (©)

La campagne de vaccination 2010-2011 a débuté depuis le 3 novembre et s'inscrit dans le cadre d'une démarche volontaire. Plusieurs arguments peuvent inciter ou, au contraire, dissuader les éleveurs de vacciner leurs troupe aux cet hiver.

« LES ANIMAUX SE SONT IMMUNISÉS naturellement grâce à l'activité du moucheron vecteur. La FCO est une maladie nouvelle en Europe, mais elle est étudiée depuis 1905 dans l'hémisphère Sud. Des travaux prouvent que les animaux mettent en place une immunité naturelle efficace à vie. Celle-ci est beaucoup plus protectrice qu'une protection vaccinale, car en cas d'infection, l'animal va développer une immunité de type humorale et également cellulaire. Prétendre que vacciner un grand nombre d'animaux protégera les autres est totalement mensonger. Cette affirmation ne concerne que les maladies contagieuses. Or, la FCO est une maladie vectorielle. Deux animaux proches l'un de l'autre ne se contaminent pas. De plus, elle est sans danger pour l'homme.

Lorsqu'une nouvelle maladie arrive sur un territoire, il est préférable de laisser les animaux s'adapter et se sélectionner naturellement. Les plus résistants ne seront pas malades et les plus faibles vont s'écarter des lignées de reproduction ou, au pire, un petit nombre va mourir. La FCO est une maladie bénigne. Les Pays- Bas ont publié des statistiques détaillées et ont calculé qu'elle a coûté 0,2 vache par élevage et par an. En France, on ne dispose d'aucune statistique pour évaluer de manière exacte la dangerosité de la maladie. On observe qu'il n'y a pas de signes cliniques dans plus de 90 % des élevages. Les pathologies surviennent dans un nombre restreint d'exploitations. Les signes cliniques se développent sur des animaux sont déjà fragilisés avant l'arrivée du virus.

Les vaccins peuvent provoquer des effets indésirables comme des avortements, des naissances anormales, des retards de gestation, des abcès… À la suite de la vaccination, on peut voir apparaître d'autres pathologies : problèmes parasitaires graves, crises de BVD, de grippes… et des montées de taux cellulaires du lait, des réactions sérologiques de “faux positifs” vis-à-vis de l'IBR, de la tuberculose… La vaccination entraîne un détournement de l'immunité et les animaux disposent de moins de ressources pour lutter contre d'autres maladies.

La FCO n'a jamais été éradiquée nulle part où elle s'est installée. Par exemple, depuis cinquante ans, l'État d'Israël vaccine systématiquement les troupeaux contre quinze ou seize sérotypes, mais n'a pas réussi à éliminer la FCO. De plus, il y a beaucoup trop de sérotypes différents (vingt-quatre au total) pour espérer traiter ce problème avec des vaccins. La médecine classique ne dispose pas de médicaments pour soigner massivement les animaux infectés par des virus. Les laboratoires fabriquent donc des vaccins pour prétendre faire de la prévention. Le meilleur moyen pour éviter les signes cliniques est d'avoir des animaux en bonne santé, à l'alimentation équilibrée et qui sont logés dans de bonnes conditions.

Des remèdes homéopathiques peuvent aussi être utilisés pour stimuler les défenses immunitaires ou soigner efficacement les malades. »

PROPOS RECUEILLIS PAR NICOLAS LOUIS

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,05 €/kg net +0,06
Vaches, charolaises, R= France 6,92 €/kg net +0,08
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

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