Quatre types d’action ont été mises en œuvre par la France pour lutter contre la tuberculose bovine, maladie infectieuse qui peut contaminer tous les mammifères et qui, si elle est trop répandue sur le territoire, pourrait faire perdre à la France son statut de pays indemne, nécessaire pour l’exportation.
Chaque producteur, dont le cheptel est touché par la tuberculose bovine, a désormais l’obligation de suivre une formation à la biosécurité pour recouvrer un statut indemne et l’obligation vaut également pour les éleveurs des troupeaux en lien épidémiologique de voisinage avec les foyers.
L’indemnisation des abattages destinés à confirmer ou infirmer un suspicion détectée sur des bovins a, par ailleurs, été révisée à la hausse en février pour prendre en compte l’évolution des coûts des intrants et de l’énergie.
Vaccination et dépistage
En parallèle, la France va lancer une expérimentation vaccinale sur la faune sauvage, en commençant dans quelques semaines par le blaireau. « Une première phase de test d’un protocole de vaccination débutera au printemps 2023 en région Nouvelle-Aquitaine. Cette phase de test pourra, le cas échéant, être étendue à l’ensemble des zones contaminées », indique le ministère de l’agriculture.
Enfin, un nouveau test de dépistage, Interféron gamma, désormais autorisé par l’Europe, permettra de réduire la durée de blocage des élevages suspectés d’infection et de limiter le nombre d’abattage d’animaux suspects, précise le ministère.
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