L'association de défense des animaux L214 a diffusé jeudi une vidéo pour dénoncer cette pratique servant à déposer des échantillons d'aliments dans l'estomac de ces animaux ou y faire des prélèvements, filmée dans un centre de recherche du groupe agroalimentaire Avril dans la Sarthe. « C'est choquant », mais « ce sont des pratiques scientifiques et qui ne font pas souffrir l'animal. On en est sûr car on sait mesurer le stress chez les animaux », a assuré Brune Poirson, invitée sur la chaîne Public Sénat. « C'est utile, parce que nous avons besoin de la science » a-t-elle insisté, tout en estimant qu'il faudrait « mieux encadrer ces pratiques » et développer des alternatives.
« L'Inra (l'Institut national de la recherche agronomique, NDLR) y travaille déjà (...) et j'espère qu'il pourra rendre des conclusions avant 2025 », a-t-elle ajouté. « Mais c'est toujours un équilibre qui est compliqué à trouver parce que nous avons besoin de la science sur beaucoup d'aspects, y compris parfois paradoxalement pour développer des médicaments qui peuvent être bénéfiques pour les animaux », selon Mme Poirson.
Interrogé jeudi soir sur BFMTV, le ministre de l'agriculture Didier Guillaume avait adopté la même ligne, rappelant également que cette pratique de fistule gastrique sur les vaches est courante dans le monde entier et « contrôlée » par les autorités. Le ministre avait aussi dit « regretter » les intrusions de L214, et « ces images qui peuvent être aussi détournées et suscitent des tensions ».
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