« Nous sommes dans une situation de crise, d'urgence. Cette maladie qui touche la fertilité des ovins entraîne des contraintes sanitaires pour toutes les bêtes et bloque le marché », a expliqué Dominique Fayel, président de la FDSEA. Au total, une vingtaine de cas de cette maladie a été recensée dans la Creuse, le Puy de Dôme et surtout l'Allier, selon la FDSEA. En conséquence, dans une zone concernant la Bourgogne, la moitié du centre, une partie du Rhône-Alpes et le Sud du Massif Central les procédures sanitaires avec l'étranger doivent être revues et sont actuellement en négociations. Normalement de cette zone quelque 100.000 broutards sont exportés chaque mois vers l'Italie et secondairement vers l'Algérie ou encore la Turquie, rappelle Dominique Fayel.
« Actuellement, les broutards ne partent pas et nous devons les garder et les nourrir », constate M. Fayel, demandant aux pouvoirs publics d'accélérer les négociations afin de pouvoir reprendre les ventes dans les plus brefs délais. « Sinon, nous présenterons la facture du blocage à l'État », a-t-il ajouté, relevant l'autre crainte des éleveurs, « l'effondrement des cours », même s'il y a une reprise, en raison d'une arrivée massive du nombre de bêtes qui auront été conservées. De mercredi à vendredi se tient à Clermont-Ferrand, le Sommet de l'élevage où « l'absence des bovins » est considérée comme « un mauvais signal » par la FDSEA.
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