De plus en plus d’éleveurs inséminent eux-mêmes leurs vaches mais peu sont avertis de la réglementation qui encadre cette pratique. L’Institut de l’élevage rappelle les règles à respecter sur une plaquette à destination des éleveurs et des techniciens.
En 2016, 4 400 éleveurs pratiquaient l’IPE (insémination par l’éleveur). Avec ce chiffre important, l’Institut de l'élevage a décidé de rappeler les obligations qui encadrent cette pratique sur une plaquette téléchargeable. Voici les "règles du jeu" :
On ne s'improvise pas inséminateur
Il est d’abord essentiel de rappeler que l’insémination est un geste technique qui demande une formation et des connaissances sur l’anatomie et le cycle de reproduction de la vache. Pour acquérir ces connaissances et apprendre le bons gestes, des organismes proposent des stages de formation. Vous pouvez vous renseigner auprès des entreprises de génétique.
Après la formation, il faut se déclarer auprès de son établissement départemental de l’élevage (EDE). Suite au dossier d’inscription, le dépôt de semence doit être déclaré avant la mise en service de la cuve. À l’issue de ces deux démarches, l'éleveur recevra un numéro d’enregistrement zootechnique en tant qu’éleveur IPE ainsi qu'un numéro pour son dépôt de semence. L’IPE nécessite de l’équipement : l’éleveur devra se munir d’une cuve, d’un décongélateur à paillettes et de consommables comme les gaines de pistolets, les gants de fouille…
L'éleveur doit assurer la traçabilité de ses doses
L’achat des paillettes se fait auprès des entreprises de sélection (ES) françaises ou d'importation et l’éleveur doit en assurer la traçabilité en tenant un inventaire sur lequel il inscrit le numéro d’identification des reproducteurs, le code de repérage dans la cuve, la date d’entrée des doses, leur provenance, la date de sortie et la cause (mise en place ou destruction).
Les inséminations doivent être enregistrées dans le Système national génétique (SNIG) dans un délai d’un mois à compter du jour de la mise en place, sur son portail EdE ou sur un autre portail adapté. Attention, la certification de parenté des veaux nés par ces IA peut être refusée par l’EDE en cas de retard d'enregistrement d'IA. Le non-respect des règles, expose l’éleveur à des sanctions pouvant aller jusqu’à 4 500 € pour l’absence totale de déclaration.
En cas de changement de situation sur l’élevage (déménagement, changement de statut, nouvel IPE...), l’éleveur doit réaliser les démarches nécessaires auprès de l’EDE. Dans le cas où il cesserait son activité d’IPE, les doses non utilisées devront être détruites.
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