Sur Web-agri, le vendredi, c’est reportage ! En cette période estivale, retrouvez les 10 élevages laitiers qui ont le plus intéressé les lecteurs cette année.
1. Elle a investi 1,5 M€ avec son frère et sa sœur pour reprendre la ferme familiale

Dans le nord de l’Ille-et-Vilaine, Mélodie Horvais s’est installée avec son frère et sa sœur sur une structure de 200 ha avec 150 vaches à la traite. Pour faire perdurer la structure, la fratrie a multiplié par trois le volume produit pour atteindre 1,235 million de litres. « Au départ, on avait 2 troupeaux sur 2 sites différents. On a fait les travaux d’extension de la stabulation de nos parents, passant ainsi de 55 à 165 places. Il a fallu faire la mise aux normes avec la fumière, la fosse… », explique l’agricultrice.
2. Ferme squattée : « j’ai retrouvé mes vaches avec 2 000 kg de lait en moins »

Au printemps, une mobilisation inédite s’organisait autour de Josianne et Patrice Garanger. L’objectif : mettre dehors les repreneurs qui ont exploité la ferme pendant 23 mois sans avoir payé la cession. Si aujourd’hui, le couple a retrouvé sa ferme, la structure est dans un piteux état. Cellules, vaches vides, boiteries… Plus question pour Patrice d’installer un jeune sur la structure. Il arrêtera le lait à l’été.
3. Chez Denis Coquelet : un système hybride combine pâturage et vaches à 9 000 l

Dans le nord de la France, Denis Coquelet a mis en place un système bien à lui, à mi-chemin entre le 100 % herbe, et le système maïs-soja. Il a réimplanté de l’herbe sur la ferme pour tirer profit du pâturage, sans pour autant totalement abandonner la complémentation à l’auge. Si l’herbe lui a valu de faire une croix sur quelques hectares de blé, le choix reste gagnant pour l’éleveur, chiffres à l’appui.
4. Génétique et précision pour des vaches à 13 500 kg de lait au Gaec Dynamilk

Dans le Pas-de-Calais, une bonne gestion de la génétique et une conduite de troupeau au cordeau permettent aux éleveurs du Gaec Dynamilk de tenir des vaches à 13 500 kg de lait. Les performances ne se limitent pas au volume produit, avec une marge sur coût alimentaire de 13,5 €/VL/j.
5. Le Gaec des Puits produit 900 000 l de lait avec 62 vaches

Depuis 35 ans, Alain Piet travaille à faire évoluer les performances de son troupeau, si bien qu’aujourd’hui, les vaches produisent 46 kg de lait corrigé par animal. Pour y parvenir, il mise sur la génétique et l’alimentation… Mais « l’œil de l’éleveur » y est aussi pour beaucoup !
6. « Depuis l’agrandissement, on gère deux traites sur deux sites en simultané »

Pour s’installer agriculteur en Territoire de Belfort, Théo Widmer a repris une ferme laitière à quelques kilomètres de l’exploitation familiale. Mais pas question pour l’éleveur de travailler seul. Plutôt que de conduire les deux structures en parallèle, la famille a fait le choix de mélanger les troupeaux.
7. Des Vosgiennes hautes productrices à 5 800 kg de lait par vache

A quelques kilomètres de Munster en Alsace, le Gaec des Hautes Huttes mise sur des vaches hautes productrices pour faire perdurer la race vosgienne. Avec 240 000 kg de lait produits chaque année par une quarantaine de vaches, la structure parvient à faire vivre quatre associés par le biais de la transformation laitière.
8. Chez Mickaël Lepage : 300 jours de pâturage dont 120 jours en plat unique

Pour Mickaël Lepage, être agriculteur, c’est être agronome et zootechnicien avant d’être économiste. Tout son système est basé sur cette philosophie, avec pour objectif de produire du lait en limitant son impact environnemental. Il mise alors sur l’herbe, avec pas moins de 300 jours de pâturage dont 120 en pâturage plat unique.
9. « Après 6 ans de bio, j’ai déconverti mon atelier lait pour mieux gagner ma vie »

Eleveur laitier en système herbager, Jean-Louis Lecouvey a sauté le pas de la bio en 2016. En 2022, il fait machine arrière en « déconvertissant » son troupeau. L’agriculteur a profité de la fin de son contrat avec Biolait pour se tourner vers la production en filière AOP. « Un lait bio payé 340 €/1000 l, ce n’était plus possible », explique l’éleveur.
10. « Grâce à notre prépa vêlage, nous atteignons les 40 l de lait en début de lactation »

Pour atteindre le pic de lactation sans encombre, Elise Degraeve a présenté sa préparation au vêlage. Au menu, une minéralisation aux petits oignons, et de la paille broyée pour maintenir le niveau d’ingestion des taries.
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