« Tout le monde doit faire un effort, et c'est dans le cadre de cette concertation qu'on arrivera à sortir de cette crise », a-t-elle dit lors d'un point-presse. « La responsabilité est collective », a-t-elle poursuivi. « Elle va de nous-mêmes, les consommateurs, qui avons la possibilité de consommer français, en achetant principalement de la viande labellisée viande française (...), jusqu'à la responsabilité des distributeurs et des industriels. Les distributeurs s'étaient engagés dans un plan (...) à faire des efforts sur les prix et les revenus. Force est de constater que, pour l'instant, ils n'ont pas été au rendez-vous ».
Selon elle, il convient de distinguer « deux niveaux d'action. L'action d'urgence qui sera annoncée (mercredi) en Conseil des ministres et une réflexion de plus long terme sur l'offre, qui aujourd'hui doit principalement favoriser la production française ». « C'est en agissant sur le label France, qui est un gage de qualité pour nos consommateurs et qui est aussi la meilleure manière d'aider les agriculteurs que nous sortirons de cette situation », a conclu la porte-parole.
« C'est par le respect des engagements pris par les différents acteurs, transformateurs comme distributeurs, qu'il sera possible de répondre durablement à la précarité dans laquelle sont plongés de nombreux producteurs », insiste le Parti socialiste dans un communiqué.
« A cet effet, la remise du rapport du médiateur initié par le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, devra permettre de pointer les responsabilités de chacun et d'engager les mesures nécessaires à une revalorisation effective des prix », ajoute le PS en appelant à « retrouver le chemin du dialogue et de la concertation pour trouver les conditions d'une sortie de crise, à court et long terme ».
Pour la filière du lait, le PS appelle à « engager les négociations européennes indispensables ».
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