« Le prix pour les mois de janvier, février et mars est ainsi fixé à 425 euros » les 1 000 litres pour le lait de base, soit cinq euros de plus que la dernière proposition de l'industriel, selon un communiqué commun.
Le conflit entre le leader français de l'agroalimentaire et l'Union nationale des éleveurs livreurs Lactalis (Unell), qui représente 60 % de ses fournisseurs de lait conventionnel, a nourri ces dernières semaines la colère des agriculteurs.
L'entreprise a été visée par plusieurs manifestations. Mardi encore, des membres de la Confédération paysanne ont investi son stand au Salon de l'agriculture, pour dénoncer des prix du lait trop bas.
Lactalis et l'Unell sont en médiation depuis le 29 janvier. « Les parties saluent chacune cet accord partagé. Après plusieurs semaines de tensions et d'incertitudes, il doit permettre d'apporter de la sérénité pour construire l'avenir », est-il indiqué dans le communiqué.
Un « travail de fond » continue « sur les ajustements de la formule contractuelle » à partir de laquelle le prix du lait est élaboré. Cette formule prend en compte les coûts de production des éleveurs mais aussi les tarifs auxquels Lactalis parvient à vendre les produits issus de leur lait sur le marché national et à l'export.
Dans un communiqué, la fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) « se réjouit de l'accord trouvé par l'Unell et considère que la responsabilité l'a donc emporté du côté de l'entreprise ». « Les mobilisations sur le terrain ont permis de trouver cet accord », ajoute l'association spécialisée du syndicat majoritaire FNSEA.
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