« En 2024, le prix du lait payé aux éleveurs se maintiendra à un bon niveau, mais l’entreprise ne peut continuer de prendre en charge seule, comme en 2023, les efforts de valorisation de la filière » explique Lactalis dans un communiqué du 3 janvier, suite à une réunion de négociation avec l’Unell.
L’organisation des producteurs a refusé la proposition du groupe sur le prix du lait, conduisant Lactalis à maintenir pour janvier le prix du lait de décembre, « soit 405 €/1000 l en prix de base supérieur au prix issu de la formule contractuelle et un prix payé total de l’ordre 435 €/1 000 l ».
Baisse des ventes et demandes de déflation
Lactalis entend maintenir un prix « à un niveau raisonnable, économiquement acceptable pour tous », c’est-à-dire tenant compte de l’évolution des coûts de production mais également du contexte actuel de « baisse des ventes en GMS et de demandes de déflation de la grande distribution ».
L’entreprise rappelle les efforts réalisés en 2022, avec une progression du prix PGC de sa formule Unell de 23,8 % en comparaison à 2021, et en 2023 avec une surévaluation du prix payé par rapport aux cours mondiaux « qui font référence, pour ses ventes à l’export ou sa production de poudres (soit 50 % des volumes) ».
Cependant, les produits laitiers doivent rester « accessibles aux consommateurs », ce qui suppose, pour le groupe, une « juste » évolution du prix du lait pour permettre notamment aux produits à marques nationales de repartir à la hausse. « Cette démarche est nécessaire : il nous faut trouver un juste équilibre pour préserver la compétitivité des produits laitiers à long terme, et donc la pérennité de l’ensemble de la filière française », conclut Lactalis.
Il intègre 5 % de pommes de terre dans son silo de maïs ensilage
Tendances saisonnières : l’hiver 2025-2026 sera-t-il pluvieux ou sec ?
Fermeture de l’export de bovins : « les acheteurs vont en profiter pour faire baisser les prix »
Récolte 2025 : « une situation particulièrement alarmante » pour les producteurs de maïs grain
Y a-t-il vraiment un plafond de verre pour le prix de la viande bovine ?
Le Grand Ouest met la main à la poche pour la recapitalisation bovine
Logettes ou aire paillée ? Comment sont logées les vaches laitières françaises
Après la Prim’Holstein, la Génétique Haute Performance débarque en Normande
Avant même la ratification, les importations de viande du Mercosur bondissent
Avec 1 % de marge nette, l’industrie laitière française « fragilisée »