Malgré la loi Égalim 2, promulguée en octobre et supposée sanctuariser le prix de la matière première agricole dans les négociations commerciales, « les prix annoncés par certains industriels sont loin de prendre en compte la hausse des charges subie par les éleveurs laitiers au regard des prix antérieurs qui déjà ne rémunéraient pas les éleveurs », dénoncé la Coordination rurale, le 3 février.
Les négociations doivent notamment prendre pour base les indicateurs de coûts de production, or celui défini dans le plan de filière France Terre de Lait n’est généralement pas considéré par les coopératives et les industriels privés qui « utilisent à leur convenance leur propre indicateur », précise le syndicat.
« L'indicateur prix de revient du Cniel a été défini à 405 euros base 2020, auquel il faut ajouter l'augmentation de l’Ipampa 2021 d'environ 30 euros, soit 435 euros. L'augmentation des charges étant déjà perceptible pour 2022, les prix à la production ne peuvent se négocier et être sanctuarisés qu'au-delà d'un prix à 450 euros, prix minimum pour couvrir les hausses de charges, mais aussi la rémunération des producteurs bien insuffisante ces dernières années », estime la Coordination rurale qui appelle à ne pas négocier en dessous de cette base de prix.
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