« Les dispositifs créés par la loi Égalim ne permettent pas encore d’atteindre les objectifs vitaux pour les producteurs de lait, à savoir un meilleur partage de la valeur ajoutée entre les différents acteurs de la filière », regrette France OP Lait dans un communiqué résumant les conclusions de ses premières Assises, qui se sont tenues le 13 octobre, à Paris.
Car si la loi incite les producteurs à se regrouper en OP, ces dernières ne sont pas encore suffisamment intégrées dans les circuits de consultation et de décision de l’interprofession laitière, souligne France OP Lait. « Il y a une complémentarité à construire avec l’interprofession laitière ; celle-ci pourrait se traduire par une subsidiarité entre les acteurs », ajoute l’organisation. Notamment en ce qui concerne l’élaboration des indicateurs de coût de production, les OP étant « plus proches de la réalité des producteurs ».
« Les mois à venir étant déterminants pour l’avenir des OP françaises avec la formulation des programmes opérationnels et la définition par la France de son Plan stratégique national, France OP Lait sera aux côtés des OP pour veiller à ce que les objectifs de la loi Égalim soient atteints le plus rapidement possible », précise France OP Lait.
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