Pour ajouter l’article à vos favoris identifiez-vous.
Avec la pandémie de coronavirus, les lecteurs de Web-agri redoutent une crise du lait aussi grave que durable. Selon eux, l'attirance des consommateurs pour les produits agricoles en circuits courts ne résistera pas au déconfinement. Encore une fois, « la filière laitière », et notamment les « industriels » et les « grandes surfaces », « prennent les éleveurs pour des variables d'ajustement », leur demandant de « diminuer les volumes produits » tout en « baissant les prix à la production » alors que « ceux à la consommation augmentent ».
Rêveurdéplore : « Il y a deux mois certains producteurs laitiers disaient que la crise du covid-19 serait très grave et sûrement longue. D'autres, éblouis par l'attrait subit des consommateurs par les produits agricoles en vente directe, (...) y voyaient une opportunité qui ne s'était encore jamais présentée. Et aujourd'hui, on en est où ? Je crois bien que les méfiants avaient raison malheureusement. Le déconfinement est à peine commencé et déjà nos concitoyens pensent à leurs vacances d'été, à faire la fête et donc à raboter leur budget alimentaire, puisque les loisirs sont bien plus essentiels que l'alimentation. »
Polyacquiesce : « Triste réalité, "Rêveur" à entièrement raison. Rien ne changera car même pendant le confinement les gens ont eu le ventre bien plein, donc il n'y a eu aucun électrochoc. (...) »
« Rien ne changera »
steph72 complète : « Malgré l'ampleur de la crise sanitaire et économique du coronavirus, (...) la filière laitière prend les éleveurs pour des variables d'ajustement. Plus pour longtemps cependant vu que beaucoup de producteurs ont la cinquantaine. Pour eux, ce sera bientôt "bye bye le lait". »
Faut produire du lait, on verra après pour l'écouler et pour les prix !
Patrice Brachet est d'accord avec la dernière phrase de steph72. Il ajoute : « Ce qui m'énerve le plus, c'est la valse des étiquettes dans les grands surfaces et pour les intrants alors que les prix payés aux producteurs laitiers se cassent la g... Je suis désolé si je choque mais, derrière tous les beaux discours, on est toujours considéré comme de la m... Au niveau européen, le commissaire à l'agriculture est libéral. Donc faut produire du lait, on verra après pour l'écouler et pour les prix. Pour juguler cette crise laitière, il faudrait une entente entre tous les pays de l'UE. »
« Arrêter de produire du lait ? »
Jonathan s'énerve « Quand allez-vous vous réveiller ! Il y a longtemps que je dis à tous les producteurs d'arrêter de produire le moindre litre de lait !! Il faut mettre le pays en pénurie mais bon, vous êtes tous trop occupés à vous battre pour avoir le plus d'hectares et les vaches les plus productives. Il vous manque le principal : l'union entre vous. Pour que ça marche, il faut que tous les éleveurs laitiers arrêtent de produire, j'ai bien dit tous ! »
Jmb67 renchérit : « Combien de producteurs veulent bien baisser leur production de lait de 40 % pour ne pas aller sur les marchés extérieurs ? Aucun ! » « La vie en autarcie est impossible !! », nuance-t-il néanmoins.
Et steph72 de conclure :« Certes, on exporte 40 % du lait produit en France mais on en importe combien ? Et puis ce lait, il est fait en partie avec du soja importé. Tout cela au profit des intermédiaires qui vivent bien, sans compter que certains industriels valorisent le lait grâce aux débouchés non alimentaires dont les éleveurs, eux, ne profitent pas... »
L'article a entraîné une trentaine de réactions sur Facebook, parmi lesquelles :
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026