« Cette décision a été prise dans le but de préserver les intérêts des éleveurs et des filières », a affirmé Ceva dans un communiqué transmis à l'AFP, en relevant que cette procédure aurait retardé la vaccination. Or, a souligné le laboratoire, « débuter la vaccination le plus rapidement possible est essentiel ».
Si le référé introduit devant le tribunal administratif de Paris avait abouti à une annulation de l'appel d'offre, le gouvernement aurait dû en lancer un nouveau, entraînant un délai supplémentaire « de plusieurs mois » qui aurait repoussé la vaccination au-delà de la période critique de l'hiver, a expliqué Ceva à l'AFP.
Basé à Libourne (Gironde), le laboratoire Ceva Santé Animale avait été évincé mi-juillet au profit d'un concurrent allemand, Boehringer Ingelheim, qui fournira jusqu'à 80 millions de doses de vaccin pour les canards mulards (élevés pour le foie gras) et de Barbarie. Ceva s'était dit « particulièrement surpris par la décision de l'administration française » et avait introduit le lendemain une procédure en référé devant le tribunal administratif de Paris.
Un nouvel appel d'offre du ministère de l'agriculture devrait être lancé dans les prochains mois, selon le laboratoire, toujours pour vacciner les canards contre l'influenza aviaire. Celle-ci a conduit à l'abattage de dizaines de millions de volailles en France ces dernières années.
« L'entreprise reste mobilisée et continuera la production, cet été, de ses vaccins contre la grippe aviaire destinés aux canards sur son site de Libourne. Plus de 10 millions de doses ont d'ores et déjà été produites et sont disponibles », a indiqué Ceva dans son communiqué. « Nous continuons d'échanger avec les pouvoirs publics sur les prochaines étapes du plan de vaccination afin de contribuer à la mise en oeuvre de solutions pérennes », a ajouté Ceva.
GBR Banette établit un nouveau record de production en Holstein avec 184 909 kg de lait
« S'installer en couple en lait : notre projet de vie »
Les 100 Prim’holstein qui ont produit le plus de lait en cumulé en 2025
Réouverture de l’export de bovins vif : « il n’y a pas de raison que les cours s’effondrent »
Marge sur coût alimentaire : 56 000 € d’écart entre la moyenne et les meilleurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Y a-t-il vraiment un plafond de verre pour le prix de la viande bovine ?